Ce rapport a été élaboré par le comité d’évaluation du Grenelle Environnement et par le cabinet Ernst & Young. Il a été mis en ligne sur le site internet du ministère (www.developpement-durable.gouv.fr ) Il fait le point, thématique par thématique, sur les actions engagées ces trois dernières années en matière de gouvernance, d’énergie et de climat, de politique des déchets, de gestion des risques. Cette évaluation, plus qu’un bilan, marque le début d’une étape qui se traduira notamment par l’adoption de nouvelles priorités d’actions, selon le gouvernement.
Certains, dont FNE, France Nature Environnement, apportent un regard critique sur ce rapport. « Le rapport (…) met l’accent quasiment principalement sur ce qui est réalisé, moins sur ce qui est programmé et encore moins sur ce qui a pris du retard ou a été abandonné » indique FNE dans son communiqué. L’association reconnaît cependant les avancées dans le domaine de l’énergie : « la mise en place de la RT 2012 avec la norme BBC à 50 KWH est une avancée, pour les bâtiments neufs. Mais tout reste à faire sur l’ancien, non concerné par la RT 2012, qui représente 99 % des logements ».
L’association rappelle que, « pour ce qui concerne la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, beaucoup reste à faire. Plus de 200 décrets d’application doivent être pris et surtout appliqués. Le rapport présenté aujourd’hui doit donc être considéré comme un bilan d’étape permettant d’identifier les points à améliorer ».
Bruno Genty, président de France Nature Environnement, reconnaît que « au-delà de ses résultats directs, le Grenelle a ouvert la voie d’une méthode participative permettant de passer de l’opposition frontale à une culture de la négociation, qui doit se poursuivre pour continuer à produire ses effets. »
source : batirama.com