Le DTU 23-4 sur les prédalles est en cours de mise à jour. « Les bureaux d’études » ont remis en cause l’emploi des prédalles suspendus en zone sismique » explique Didier Brosse, président de la commission technique de l’UMGO (Union maçonnerie gros oeuvre FFB) et vice-président de cette même organisation. En effet, même si cette technique est ancienne (environ 40 ans), l’élargissement de la carte sismique (2/3 du territoire sont désormais concernés) inquiète certains ingénieurs des bureaux d’études. La mise en œuvre des prédalles ne serait pas selon eux, toujours bien faite.
Sont notamment mises en cause les boîtes d’attente permettant de solidariser les différents éléments. « Cela a nécessité un travail et une réflexion sur la solidarisation et le bon positionnement de ces fameuses boîtes » explique Didier Brosse. Les recherches du PRDM ont donc porté sur le calcul et le positionnement des aciers dans ces ouvrages. Un groupe d’entreprises a été créé afin d’effectuer une dizaine de chantiers tests en partenariat avec la FIB (Fédération des industries du béton).
Une charte « Qualiprédalle » reprenant les bons modes opératoires a d’ailleurs été signée entre l’UMGO, EGF-BTP et la FIB. « Un guide de recommandations a été établi afin de tranquilliser les bureaux d’études et cadrer l’utilisation des boîtes d’attentes » indique Didier Brosse. Ces études ont permis de développer des outils adéquats (comme certaines clés) pour déplier les aciers et éviter de le faire à la main. Ces recommandations professionnelles seront d’ailleurs intégrées dans la nouvelle version du DTU Prédalle dès l’année prochaine. En attendant, un calepin de chantier devrait prochainement voir le jour et faire le point sur ces nouvelles techniques de mise en œuvre.
* Fédération française du Bâtiment
Source : batirama.com / F. Leroy