Ce plan de 500 mesures, qui doit être soumis pour éventuel amendement à l'Etat, la région parisienne (Ile-de-France) et aux Parisiens, a été voté à l'unanimité de tous les groupes politiques.
Il sera présenté une seconde fois en Conseil de Paris début 2018 pour son adoption finale. Le plan, dont le calendrier est en plusieurs tranches, prévoit de diviser par deux la consommation énergétique de la capitale et d'éco-rénover 1 million de logements d'ici à 2050, ou de porter à 25% la part des énergies renouvelables et de récupération d'ici 2020.
Il a pour objectif d'atteindre zéro véhicule diesel dans la capitale à l'horizon 2024 et zéro véhicule essence à l'horizon 2030.Il entend également produire localement 20% d'énergie renouvelable, faire de Paris une ville 100% cyclable dès 2020, végétaliser, etc.
Parmi ces 500 mesures, environ 70 seulement relèvent de l'action de la Ville de Paris. Les autres se partagent entre "plaidoyers" à l'Etat ou actions communes avec les autres collectivités.
Quelques mesures, à étudier ou mettre rapidement en place, ont été ajoutées par les groupes politiques au plan d'origine présenté par Célia Blauel, adjointe écologiste à l'Environnement de la maire socialiste Anne Hidalgo.
Repas exclusivement végétariens dans les cantines deux fois par semaine, transformation du périphérique en boulevard urbain, "découverture" du canal Saint-Martin ou création d'une régie de l'énergie renouvelable parisienne seront étudiés sur proposition écologiste.
Les Républicains (droite, opposition) ont notamment proposé un renforcement des contrôles des véhicules polluants, une écotaxe pour les 70.000 camions qui passent chaque jour sur le périphérique en transit et une labellisation énergétique plus exigeante des bâtiments municipaux.