L'activité du marché de l'immmobilier ancien a bondi en 2017

L'activité du marché de l'immmobilier ancien a bondi en 2017

L'année 2017 aura été un très bon cru pour les réseaux d'agences immobilières dont l'activité, très soutenue dans les grandes métropoles, n'a pas fléchi malgré une hausse des prix.




Après une année 2016 déjà très favorable, le marché de l'immobilier ancien a connu un "dynamisme sans précédent" l'an dernier "malgré de fortes tensions relevées depuis le début de l'automne", observe mercredi le réseau Laforêt, qui compte 700 agences.

 

Celui-ci a vu son activité bondir de 14% en France tandis que son concurrent Guy Hoquet (groupe Nexity, 500 agences) évoque une année "exceptionnelle" qui restera "dans la mémoire de tous", avec une hausse de ses ventes de 11,5%.

 

Mi-décembre, Orpi, premier réseau avec 1.200 agences immobilières avait fait état de volumes de ventes en hausse de 7%. Cette "activité dense n'a pas été freinée par des prix au m2 en hausse, entre +2,1% pour la province et +6,1% pour la capitale", au sein des transactions conclues par les agences Guy Hoquet.

 

Des taux de crédit toujours très bas

 

"Le contexte favorable, et notamment les taux de crédit exceptionnellement bas, ont permis aux Français porteurs de projets immobiliers de les concrétiser rapidement et dans des conditions avantageuses", souligne son directeur général, Fabrice Abraham.

 

Et en Île-de-France, les investisseurs s'intéressent aux territoires "dynamisés par l'effet Grand Paris" comme Saint-Ouen, Villejuif ou Cachan, note Laforêt.

 

"Toute la France n'a pas été frappée de la même manière" par la hausse des prix et "de gros écarts sont à constater", observe Guy Hoquet : la "palme" revient à Bordeaux, avec +17% en un an, au sein des ventes du réseau, contre une moyenne nationale de +2,6% et +3,5% dans le pays, chez Laforêt.

 

Un manque de biens à vendre dans les grandes métropoles

 

Le marché reste "fracturé", avec un "manque de biens à la vente dans les grandes métropoles ou les centres villes" et "un stock encore important dans les territoires ruraux", commente de son côté Laforêt. Les délais de vente se sont raccourcis à 89 jours en moyenne en France chez Guy Hoquet et 86 jours chez Laforêt, 61 et 56 jours respectivement à Paris.

 

Cela "témoigne de la tension du marché", estime Christine Fumagalli, présidente d'Orpi depuis le 1er janvier, qui aborde toutefois "sereinement" 2018, grâce à des taux de crédit toujours très bas.

 

"L'optimisme est de mise" pour l'an prochain renchérit Guy Hoquet, notant une décélération de la hausse des prix fin 2017, tandis que Laforêt attend un marché plus "modéré" au terme d'une année "hors norme".




Source : batirama.com

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