Eiffage, qui construira et entretiendra la ligne nouvelle pendant 25 ans, devra mener à bien le projet, estimé à 3,4 milliards d'euros, grâce à des apports des collectivités locales, et devra avancer l'apport de l'Etat, qui lui sera remboursé progressivement en phase d'exploitation.
Eiffage était opposé aux autres majors du BTP français, Vinci --qui a déjà obtenu la concession d'une autre ligne nouvelle, entre Tours et Bordeaux-- et Bouygues. "Sur ce projet, les collectivités locales apportent une part équivalente à celle de l'Etat. Il s'agit de la région Bretagne, des quatre départements bretons (Morbihan, Côtes d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine), de Rennes Métropole, du Pays de Saint-Malo et de la région Pays de la Loire", a indiqué RFF, précisant que le plan de financement précis sera connu le 3 février.
Le tronçon TGV Bretagne-Pays de la Loire (182 km et 32 km de raccordements) doit mettre Rennes à 1 h 26 de Paris d'ici 2015, contre 2 h 03 actuellement.
Source : batirama.com/AFP