La construction du premier habitat social par un robot-imprimante 3D est terminée. Piloté par les équipes de recherche de l’Université de Nantes (LS2N, GeM), ce projet "XXL" unique en France a été rendu possible grâce à la mise en commun des savoir faire des scientifiques, industriels, acteurs publics et socio-économiques du territoire.
Cette maison de 95 m2, comportant quatre chambres, un séjour, une cuisine et deux salles de bain, s'est érigée, à l'aide d'un robot industriel piloté par deux chercheurs de l'Université de Nantes, à l'initiative du projet avec la métropole.
Le robot s'est déplacé en roulant sur la dalle de la future maison. Son bras articulé a injecté une mousse, du polymère, déposée couche par couche pour former une paroi de quatre mètres de haut, et dans laquelle le béton a été coffré au fur et à mesure de l'élévation des murs.
Le projet a été piloté par les équipes de recherche de l’Université de Nantes (LS2N, GeM)
Chaque tronçon de la maison a été réalisé grâce à une impression 3D XXL. Le robot, guidé par un capteur laser, a exécuté la maquette numérique de l'architecte.Ce projet de maison d'habitat social a été lancé en septembre dans le cadre du programme "démonstrateur smart city", dédié aux territoires intelligents.
Les futurs locataires pourront s'installer dès le mois de juin, en attendant la maison va ouvrir ses portes au grand public et aux professionnels du BTP ou de l'architecture.
Ce chantier qui a duré sept mois a mis en avant "la réduction des troubles musculosquelettiques (pas d'échafaudage sur le chantier), une dépendance aux conditions météorologiques nettement inférieure, une amélioration des performances énergétiques de la construction", indiquent les partenaires du projet parmi lesquels l'Université de Nantes et Nantes métropole.
La maison sera dotée de multiples capteurs (qualité de l'air, humidité, température) et équipements afin d'évaluer et analyser l'évolution des matériaux, la qualité thermique et acoustique, précisent-ils.
Le bras articulé du robot a injecté une mousse, du polymère, déposée couche par couche pour former une paroi de quatre mètres de haut, et dans laquelle le béton a été coffré au fur et à mesure de l'élévation des murs.
Source : batirama.com
comment la mousse en coffrage fait pour supporter avec la pression du béton ? Un crépis s'impose ^^ et oui les maçons doivent faire de l'huile à voir ça ^^.
Super ça construit des bâtiments sociaux pour pouvoir mettre dedans les maçons chômeurs, génial !!!
- -
" le robot a injecté une mousse, du polymère,..." Bravo la science et le BTP qui poursuivent leur course folle dans les energies carbonées...;