Un incendie domestique sur trois est d’origine électrique. Avec le vieillissement du parc de logements, les installations électriques anciennes sont de moins en moins adaptées aux appareils modernes aujourd’hui présents en masse dans nos foyers (appareils électroménagers de type plaques à induction, équipements multimédias,…). Encore trop peu de français s'interrogent aujourd'hui sur la qualité de leur installation électrique et des dangers qu'elle peut représenter. Depuis plus de 40 ans, l’association Promotelec œuvre pour améliorer la qualité globale des installations électriques dans les bâtiments d’habitation, et de prévenir les risques inhérents à une mauvaise installation et utilisation.
La 2eme étude* TNS/Promotelec sur le diagnostic électrique obligatoire (DEO), deux ans après sa mise en place, confirme la nécessité de ce dispositif. Elle indique que 2/3 des installations anciennes sont non-conformes aux règles de sécurité. Les diagnostics relevant des risques entraînent presque systématiquement des travaux volontaires. Deux ans après la mise en place du Diagnostic Electrique Obligatoire, les acquéreurs interrogés dans le cadre de cette étude comprennent et mesurent l'importance du diagnostic électrique. 93% des acquéreurs ont pris connaissance du diagnostic électrique lors de l'achat du bien immobilier.
Dans deux tiers des cas, le DEO relève des points d'insécurité ou recommande des travaux de mises aux normes électriques. Pour 97% de ces logements dangereux, il conduit à la réalisation des travaux recommandés. Le montant moyen des travaux de mise en sécurité s'élève à 3 800 euros en moyenne, un montant qui augmente avec la superficie du logement. Le diagnostic électrique obligatoire a représenté un élément de négociation du prix d'achat pour 3 propriétaires sur 5, lorsque l'installation présentait des points d'insécurité.
Depuis le 1er janvier 2009, un état de l’installation électrique, lorsque celle-ci a été réalisée depuis plus de quinze ans, doit être produit en cas de vente d’un logement.
L’examen de l’installation électrique est un des éléments du dossier de diagnostic technique (DDT). Ce dossier rassemble les différents rapports de diagnostic dont le logement a fait l’objet : constat de risque d’exposition au plomb, présence d’amiante, performance énergétique…
Le diagnostic de l’installation électrique a pour but d’évaluer les risques pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes. Son objectif principal est d’informer l’acquéreur de l’état de l’installation électrique du bien qu’il achète : la transaction immobilière peut ainsi s’effectuer dans la transparence.
La vérification de l’état de l’installation électrique porte sur les parties privatives du logement et de ses dépendances. Elle ne s’applique donc pas aux parties communes d’immeubles collectifs d’habitation. Ce diagnostic concerne l’installation en aval de l’appareil général de commande et de protection (généralement appelé disjoncteur de branchement), jusqu’aux bornes d’alimentation des matériels fixes (convecteurs, chauffe-eau…) et jusqu’aux socles de prise de courant.
Il ne porte que sur les constituants visibles de l’installation.
Il ne s’applique pas aux circuits internes des matériels reliés à l’installation électrique fixe, tels que le lave-linge, le lave-vaisselle ou les plaques de cuisson.
Le propriétaire vendeur doit le fournir à l’acquéreur au plus tard à la signature de la promesse de vente. Les installations de plus de quinze ans ayant fait l’objet d’une attestation délivrée par le Consuel depuis moins de trois ans sont dispensées de ce diagnostic.
En cas d’anomalies identifiées, l’association Promotelec recommande de faire réaliser les travaux par un installateur qualifié par Qualifelec et d’obtenir une attestation visée par Consuel. Cette attestation est une preuve de l’état de sécurité électrique du logement et se substitue au diagnostic électrique obligatoire en cas de vente du logement, si elle a moins de trois ans.
Source : batirama.com
*Etude réalisée, via un questionnaire auto-administré online, du 2 au 8 novembre 2010 auprès de 500 propriétaires ayant acquis depuis le 1er janvier 2009 un logement dont l'installation électrique a plus de 15 ans.
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Merci pour l'article. L’info et la prise de conscience sont là. Mais pour donner une bonne info sur les exigences minimales, je vous suggère de corriger les 6 derniers points pour rétablir la correspondance entre les intitulés et les descriptions