Les raisons de la multiplication des sinistres liés aux fondations sont multiples :
Concernant les différents types de fondations existants, Philippe Guillemain reste optimiste pour les fondations superficielles qui ne concernent vraiment que le pavillonnaire, secteur dans lequel le défaut de raideur des structures est le principal responsable : il suffit donc de rigidifier les structures.
Quant aux fondations semi-profondes, elles disparaissent peu à peu et les ouvrages sont plutôt remplacés par des mini- ou des micro-pieux. Du côté des pieux, la réglementation fonctionne bien, l’essentiel étant de choisir le bon pieu en fonction du contrôle géologique.
Enfin, concernant les techniques d’amélioration des sols, les seules qu’il soit vraiment intéressant d’évoquer selon l’expert, sont les inclusions souples ou rigides (intéressantes en zone sismique), qui permettent de densifier les sols et de renforcer les fondations.
Toutefois, on ne sait pas encore dimensionner les colonnes balastées face au tassement et le DTU est ici aussi à la traîne. « Il n’existe pas de consensus sur ce point entre les BET, le contrôle, les entreprises. Sur certains points, nous n’en sommes ici encore qu’au stade de la recherche. Il conviendrait donc de connaitre les calculs exacts avant d’inonder le marché avec certains produits de ce type » conclut-il.
Source : batirama.com/ M. Fourret
Les Fiches pathologies Bâtiment éditées par l’AQC et la Fondation Excellence SMA (www.smabtp.fr)
Je vois des constructeurs mettre le minimum de béton dans les fondations des maisons et mettre de la S35 à la place de longrine pas normale. La RT 2012 n'est pas respectée.
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Et les fondations qui ne sont pas hors gel, et l'ajout d'eau dans le béton ...