DTU 25.42 - Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches

DTU 25.42 - Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches

Lors de la mise en œuvre, une attention particulière doit être portée à la conservation de l’intégrité de la perméabilité à l’air et l’étanchéité à l’eau de la structure.




Domaine d’application

 

Le NF DTU 25.42 « Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre et isolant » donne les spécifications de mise en œuvre d’ouvrages intérieurs fixes de doublage de mur ou d’habillage :

  • verticaux ;
  • horizontaux ;
  • inclinés ;

 

réalisés à partir de complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre-isolant d’isolation thermique et/ou acoustique intérieure, susceptibles de recevoir directement les finitions usuelles sous réserve de réalisation des travaux préparatoires propres aux finitions souhaitées.

 

Les ouvrages visés par ce NF DTU doivent être réalisés dans des locaux :

  • secs ou faiblement humides ;
  • moyennement humides ;
  • humides à usage privatif (sous réserve que les complexes constitués de plaques de plâtre soient hydrofugés de type H1).

 

Les supports compatibles avec une pose collée des doublages sont :

  • les parois en béton ;
  • la maçonnerie enduite (ciment ou plâtre) ou non ;
  • le béton cellulaire ;
  • les plaques de plâtre ;
  • les supports sous avis technique (ou DTA) visant ce type de pose.

 

Le NF DTU 25.42 s’applique aux bâtiments courants situés dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises.

 

La version en vigueur de ce NF DTU, à la publication de cette fiche, est celle de décembre 2012.

 

Matériaux visés

 

Les exigences que doivent respecter l’ensemble des composants nécessaires à la mise en œuvre des ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre et isolant (complexes et sandwiches, plaques de plâtre, isolants, mortiers, ossatures, chevilles, etc.) sont données dans la partie 1-2 du NF DTU 25.42.

 

Mise en œuvre : l’essentiel

 

Conception

 

Cette étape permet de s’assurer de :     

  • l’isolation thermique ;
  • l’isolation acoustique ;
  • la protection contre l’incendie ;
  • la résistance :
    • à l’arrachement ;
    • aux chocs ;
    • au vent

des ouvrages à réaliser.

 

Prescriptions générales

 

La mise en œuvre des complexes et sandwiches ne peut se faire :

  • que dans des constructions accessibles, hors d’eau, hors d’air, dans des locaux secs ;
  • qu’après :
    • reconnaissance des supports (en particulier la vérification des dispositions constructives permettant la maîtrise de la perméabilité à l’air de l’enveloppe) ;
    • mise en place de la toiture (ou réalisation d’au moins 5 niveaux par rapport à la localisation de la réalisation des travaux de gros œuvre avec étanchéité provisoire) ;
    • mise en œuvre des enduits extérieurs sur les façades en maçonnerie de petits éléments.

 

Durant les travaux, les ouvrages en plaques doivent être à l’abri des intempéries, en particulier du risque d’humidification par apport d’eau accidentel.

 

Les complexes doivent être transportés et stockés horizontalement, à l’abri des intempéries et de l’humidité, sur une surface plane ou une palette de mêmes dimensions que les plaques de complexes. Leur manipulation doit se faire de chant et ne pas provoquer de dégradation ou de déformation des panneaux.

 

Une attention particulière devra être portée lors de la mise en œuvre des doublages de manière à empêcher les échanges entre la lame d’air, due à la présence des plots de colle, et le volume chauffé du local considéré.

 

Au pourtour des baies, des dispositions particulières doivent être mises en place pour pallier aux problèmes de perméabilité à l’air et d’étanchéité à l’eau entre les menuiseries extérieures et la structure.

 

En partie haute, les complexes et sandwiches sont posés insérés entre le plancher et les refends, les joints verticaux devant être réalisés sur toute la hauteur. 

 

Les dispositions spécifiques à considérer en partie basse sont fonction du classement du local considéré. On peut noter notamment :

  • pièce sèche : calfeutrement de l’espace restant en pied ;
  • pièces humides : protection contre l’humidité de la partie basse des complexes sur une hauteur minimale de 2 cm au-dessus du sol fini.

 

Mise en œuvre

 

Deux types de fixation sont possibles :

  • par collage :
    • cette méthode concerne les complexes composés d’isolant en polystyrène expansé, dont l’épaisseur est inférieure ou égale à 140 mm, mis en œuvre sur des ouvrages verticaux ;
    • cette méthode n’est envisageable que dans le cas de désafleurements ou irrégularités inférieurs à 1,5 cm sous la règle des 2 m ;
    • l’application du mortier-adhésif sera fonction du type d’isolant utilisé (alvéolaire, fibreux, …) ;

 

  • par fixation mécanique :
    • cette méthode peut être utilisée pour la fixation de complexes ou sandwiches, d’épaisseur inférieure ou égale à 8 cm :
      • sur des parois verticales en maçonnerie ou béton neuves ou anciennes ;
      • sur des charpentes ou ossatures en bois verticales ou non ;
      • de plafonds horizontaux sous comble perdu, accessible ou non ;
      • d’habillage de comble aménagé ;
      • d’habillage de maisons à ossature bois ;
    • cette méthode nécessite la pose d’une ossature (métallique ou bois) fixée mécaniquement dans le mur, parallèlement ou perpendiculairement aux lignes du support.

 

Tolérances

 

Les tolérances que doivent respecter les ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre et isolant sont les suivantes :

 

Caractéristiques

Tolérance à respecter

Complexes collés

Complexes et sandwiches fixés mécaniquement

Aspect de surface

Doit permettre l’application de revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition choisi.

Pas de pulvérulence superficielle, pas de trous.

Planéité locale

(sous le réglet de 20 cm)

Ecart ≤ 1 mm

Pas de manque, pas de changement de plan brutal entre complexes

Planéité générale

(sous la règle de 2 m)

Ecart ≤ 5 mm

Faux aplomb

(sur une hauteur d’étage courante)

Ecart ≤ 5 mm

 

Verticalité

(sur la hauteur de l’étage courant)

 

Ecart ≤ 5 mm

Horizontalité

Ecart ≤ 3 mm/m sans dépasser 2 cm

 

 

N.B. : Cette fiche rapporte l’essentiel du NF DTU 25.42. Elle ne se substitue en aucun cas à ce document normatif. Pour tout complément souhaité sur ce type de mise en œuvre, consultez le DTU disponible auprès de l’AFNOR ou du CSTB.

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