"Nous serons candidats à la privatisation des aéroports régionaux de Toulouse, Montpellier, Bordeaux et Lyon, lorsqu'elle sera d'actualité", a déclaré M. Huillard au quotidien Les Echos. L'ancien secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau avait avancé fin septembre qu'une décision sur la question serait être prise avant fin 2010, mais son annonce se fait attendre.
L'Etat avait décentralisé en 2004 la gestion aéroportuaire au niveau des collectivités locales, qui détiennent aujourd'hui 15% des grands aéroports régionaux (Nice, Lyon, Marseille, Toulouse et Bordeaux, par ordre d'importance) au côté des chambres de commerce et d'industrie (25%).
L'Etat a conservé 60%. La loi de 2005 autorisant l'ouverture du capital d'Aéroports de Paris (ADP) prévoyait en outre la transformation des principales plate-formes régionales en sociétés anonymes, permettant d'ouvrir ultérieurement le capital à des investisseurs privés.
Dans cette perspective, Lyon, Toulouse, Bordeaux et Nice ont, dès 2007/2008, abandonné leur statut d'établissement public.Vinci, qui détient déjà 3,3% du capital d'Aéroports de Paris, a récemment signé le contrat de concession du futur aéroport de Nantes.
Au total, le groupe dispose d'un portefeuille de neuf aéroports en France délégués par des collectivités, dont Nantes, Saint-Nazaire et Grenoble. A ceux-ci s'ajoutent trois aéroports internationaux au Cambodge.
Source : batirama.com / AFP