La gamme Isuzu s’enrichit d’un nouveau modèle : le L 35 New Light. C’est un camion en miniature, idéal pour le transport de matériaux lourds.

 

Ce modèle a été spécialement développé pour un usage urbain et périurbain. Apte à répondre à une clientèle aussi diversifiée que les opérateurs du gros ou du second œuvre, c’est le partenaire idéal pour le transport de matériaux lourds comme le sable ou le gravier, les parpaings ou les carrelages et marbres.

 

Une version allégée

 

Le poids à vide du L35 de base est imposant, plus de 1,9 tonne. Un poids qui diminue d’autant la capacité de chargement du véhicule, mais qui traduit la conception d’un châssis massif de type poids lourd, offrant une meilleure résistance à la charge. Il fallait néanmoins, pour Isuzu, absolument “gagner” de la charge utile pour satisfaire une clientèle très typée “bâtiment”. Et pour cela, sachant que le poids total en charge reste obligatoirement fixé à 3,5 tonnes, gagner sur le poids mort, autrement dit le poids à vide.

Comment ? En supprimant des accessoires jugés non indispensables. Comme le siège conducteur suspendu, la boîte robotisée ou encore l’ABS. Résultat, 40 kg de gagnés, reversés immédiatement dans la case “charge utile” ! Ce qui nous donne, pour ce nouveau L35 New Light, une charge totale disponible de 1,63 tonne.

 

Un moteur propre

 

Le moteur, un quatre cylindres turbo diesel à rampe commune de 3 litres de cylindrée développant 150?ch (10 CV fiscaux), respecte non seulement la norme Euro 5 mais également la norme EEV*. Particulièrement vif, il autorise de bonnes relances en charge à bas régime.

Le couple important, 375 Nm, constant sur une large plage de régime (de 1 600 à 2 800 tr/min), évite de rétrograder les vitesses trop souvent et assure une conduite très souple.

Bien insonorisé, ce moteur de dernière génération (intercooler et double arbre à cames en tête) émet peu de vibrations et dispose d’un filtre à particules auto-régénérant et d’un ralentisseur moteur sur l’échappement.

 

Vie à bord aisée

 

L’accès à la cabine est aisé, avec un angle d’ouverture de portes de 90°. Trois personnes sont à l’aise dans la cabine Easy de 1,815 m de large. Le volant et le siège réglables permettent au conducteur de trouver une position de conduite idéale, même pour les plus grands.

Un bon point : les capucines au-dessus du pare-brise qui pourront recevoir papiers, dossiers ou menus objets. Les matériaux utilisés ont l’air résistant, même s’ils ne sont pas spécialement engageants. Mais après tout, nous sommes à bord d’un utilitaire et un vieillissement sans problème et un nettoyage facile sont plus importants qu’un tableau de bord revêtu d’un simili à l’aspect “moussé” !

Des manipulations faciles

 

 

Le L New Light essayé proposait une tribenne aux généreuses dimensions ­extérieures (3.100×1.870mm) pour verser à droite, à gauche ou à l’arrière. Son entraînement est réalisé depuis la prise de force, ce qui est un gage de résistance et de longévité. L’ouverture et la fermeture des ridelles sont traditionnelles.

Quant à la cabine, son basculement est simple et se fait sans effort : une fois les sécurités enlevées, il suffit de la soulever et de la laisser basculer pour avoir un accès très aisé au moteur et réaliser les principales opérations d’entretien sans problème.

La maintenance légère et le petit entretien (vérifications et mise à niveau des fluides, eau, huile et liquide de freins) se font, eux, sans basculer la cabine. Mieux même : les bocaux de liquide de lave-glace et de frein sont accessibles dans l’habitacle, de part et d’autre de la planche de bord!

* Sur la base de nombreux critères d’évaluation des émissions et du contrôle des véhicules, la loi européenne prévoit différents niveaux pour la norme environnementale Euro 5 (de D le plus polluant, à K le moins polluant). Un véhicule qui respecte les valeurs les plus réduites, à partir du niveau H, est identifié par le sigle EEV (Enhanced Environmentally Friendly Vehicles). Tous les véhicules Isuzu répondent aux conditions les plus restrictives du niveau K.

 

 

Source : batirama.com / Mirco Benassi