"En un an, la plateforme a fait voyager plus de 130.000 personnes supplémentaires. C'est le plus haut niveau de trafic jamais enregistré dans l'histoire de l'aéroport", affirme la direction.Le trafic a notamment connu une forte progression sur le réseau national (+31%).
"L'aéroport de Rennes se développe énormément, c'est indispensable, notamment en raison de la saturation de Nantes", avait expliqué le président de la région Loïg Chesnais-Girard (gauche) lors de la présentation de ses voeux à la presse.
La région Bretagne, après l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes en janvier 2018, souhaite en effet développer l'aéroport de Rennes, situé à 120 km de celui de Nantes, plus important, qui a accueilli 6.199.181 passagers en 2018 (+12,9% par rapport à 2017).
La région tente d'acquérir des terrains attenants à l'aéroport de Rennes appartenant aux ministères de l'Intérieur et de la Défense, notamment pour construire des parkings, souvent saturés. "Les discussions sont en cours, une première partie des terrains que l'on souhaite acquérir fait 12.000 m2, il y aura des hangars à détruire et des terrains à dépolluer", a indiqué la région.
L'aéroport de Dinard (Ile-et-Vilaine), qui dessert principalement l'Angleterre et qui attire une aviation d'affaires, a connu lui une baisse de son activité de 11% en 2018 avec un peu plus de 100.000 passagers au total.
Depuis 2010, le concessionnaire de Rennes-Saint-Jacques et de Dinard est la Société d'exploitation des aéroports de Rennes et Dinard, dont la CCI d'Ille-et-Vilaine est actionnaire à 51%, aux côtés de Vinci Airports (49%).