"C'est le big-bang des bus à Paris" et jusque dans des communes de la petite couronne "qui étaient jusque là mal desservies", a lancé la présidente LR d'Ile-de-France Mobilités (IDFM, l'autorité organisatrice régionale des transports) Valérie Pécresse, en présentant le nouveau réseau.
L'objectif est d'améliorer la qualité de service avec des bus plus fréquents, plus ponctuels, mieux répartis sur le territoire, à travers un réseau plus lisible, ont plaidé ses concepteurs.Dans le détail, 42 lignes seront modifiées, 5 créées et 3 supprimées, tandis que 13 seulement resteront inchangées.
Des arrondissements périphériques comme le XIXe et le XXe seront mieux desservis et quelques liaisons permettront d'aller directement en proche banlieue, tandis que des doublons seront supprimés au coeur de la capitale.
Une grande concertation - le volet parisien de ce que la région avait appelé à l'époque le "Grand Paris des bus" - avait à l'automne 2016 plébiscité la création d'une nouvelle ligne entre la bibliothèque François-Mitterrand et la Porte de la Villette, du sud-est au nord-est de Paris, de même qu'une nouvelle branche entre République et Porte des Lilas.
"Globalement, c'est 13% d'offre de plus de bus dans Paris", a relevé Valérie Pécresse. Pour IDFM, le nouveau réseau va coûter 40 millions d'euros de plus par an. S'ajoutent l'achat de 110 nouveaux autobus et quelque 10 millions de travaux de voirie. La RATP va recruter 700 conducteurs .
En effet, tandis que le trafic des tramways, des métros et des RER a crû de respectivement 6,5%, de 1,3% et 0,8% l'an dernier, "le bus a fait -0,6"% en raison des difficultés de circulation et de la baisse de la vitesse commerciale, a-t-elle regretté. Un site internet, www.nouveaureseaubusparisien.fr, doit donner toutes les informations nécessaires aux 1,1 million de voyageurs quotidiens concernés.