"Nous devons tenir compte de l'avis de la population", des riverains et des usagers de la plus grande gare d'Europe, a relevé Frédéric Chouzenoux, directeur de l'immobilier spécifique chez Ceetrus, filiale à 100% du groupe Auchan associée dans l'opération.
La concertation, lancée jusqu'au 18 avril, doit aborder les problématiques de circulation dans la gare, de sûreté, propreté et confort, les services (vente de billets et commerces), ainsi que l'insertion de la gare dans le quartier, a-t-il précisé.
Un site spécifique a été ouvert sur le projet (www.garedunord2024.fr), en attendant l'ouverture d'une "maison du projet" le 4 avril. Des réunions, visites et ateliers sont aussi au programme.
La Semop, société conjointe créée par Ceetrus (66%) et SNCF Gares et Connexions (34%), déposera ensuite sa demande de permis de construire. L'enquête publique est prévue en septembre.
Les promoteurs du projet entendent lancer les travaux fin 2019-début 2020, pour pouvoir livrer les nouveaux équipements entre juin 2023 et mars 2024, juste à temps pour les jeux Olympiques de l'été 2024.
La restructuration de la Gare du Nord doit permettre, pour 600 millions d'euros, d'en tripler la surface afin de répondre à la hausse attendue du trafic. Il s'agit de construire une aile nouvelle pour accueillir un terminal des départs ainsi qu'un centre commercial, le bâtiment historique étant dédié aux arrivées des trains.