Un groupe d'experts de l'ASN s'est réuni cette semaine et a conclu qu'EDF ne pouvait pas laisser en l'état, contrairement à ce qu'il souhaitait, huit soudures de l'EPR difficiles d'accès et qu'il devrait engager des travaux, a indiqué le gendarme du nucléaire.
"Les recommandations formulées et les pistes de solution suggérées par le groupe permanent (d'experts) pourraient impacter le calendrier de mise en service et le coût de construction", indique EDF.
"EDF poursuit ses échanges avec l'ASN, qui se prononcera dans quelques semaines sur la suite donnée à l'instruction de ce dossier", poursuit l'électricien. "Un point précis sur le calendrier et le coût de construction de l'EPR de Flamanville sera effectué après la publication de l'avis de l'ASN", conclut-il.
Le chargement du combustible nucléaire est pour l'instant officiellement prévu fin 2019 pour une enveloppe de 10,9 milliards d'euros. Le calendrier et les coûts de cet EPR ont déjà dérapé à de multiples reprises.