Pour Marc Keller président du club, qui a donné le coup d'envoi de la concertation publique, l'objectif est de réaliser "un stade ambitieux mais réaliste", a-t-il affirmé entouré des représentants des collectivités locales porteuses du projet.
Le coût "de l'extension-restructuration", estimé à 100 millions d'euros hors taxes, sera en effet entièrement financé par des fonds publics à travers une maîtrise d'ouvrage publique (loi MOP) portée par l'Eurométropole de Strasbourg, propriétaire du site, qui apporte 25 millions d'euros. La région Grand-Est (25 M€), la Ville de Strasbourg (12,5 M€) et le Conseil Départemental du Bas-Rhin (12,5 M€) participent également au financement, le reste (25 M€) sera emprunté.
Le 23 mai débute la concertation publique et les premiers coups de pioche sont programmés pour juin 2021 avec une fin des travaux annoncée fin 2023 et une mise en service début 2024. La modernisation de la structure et de l'accueil doivent permettre au club alsacien de développer des recettes supplémentaires, aujourd'hui plafonnées (42 millions d'euros hors vente de joueurs).
"Si on veut atteindre notre objectif qui est de pérenniser le club en L1, il faut augmenter le budget de 15 à 20 millions d'euros chaque année. On peut le faire par la vente de joueurs mais si on le fait d'une manière naturelle le moyen est de travailler sur le stade", a expliqué Marc Keller, locataire de la +Maison bleue+ dont la première tribune, construite en bois, remonte à 1921.
Relégué en CFA2 en 2011 après un dépôt de bilan, le Racing a gravi un à un les échelons du football français pour retrouver l'élite en 2017. Soutenu par un fervent public (19 matches à guichets fermés), le club alsacien prépare son retour en Ligue Europa la saison prochaine.