L'appel d'offres avait été suspendu deux mois plus tôt pour "améliorer le cahier des charges" et attirer d'avantage de candidatures. Le cahier des charges a donc été modifié pour cette nouvelle tranche d'un volume de 25 mégawatts (MW).
Il prévoit notamment que "80% des dossiers les mieux notés seront retenus afin de garantir le caractère concurrentiel de l'appel d'offres" en cas de souscription insuffisante, détaille le ministère dans un communiqué.
L'appel d'offres concerne des installations allant de 100 à 1.000 kilowatts développées par des entreprises industrielles, tertiaires et agricoles. Il a pour objectif de permettre la réalisation d'une cinquantaine de projets d'autoconsommation.
"Cette annonce répond aux attentes d'Enerplan pour assurer une plus grande visibilité aux acteurs de la filière", a commenté le syndicat des professionnels de l'énergie solaire. Les lauréats, qui pourront consommer eux-mêmes l'électricité qu'ils produisent ou la valoriser auprès de tiers, recevront une prime.
Le montant en sera d'autant plus élevé que la part d'électricité "autoconsommée" sera importante et que la conception de l'installation "permettra une bonne intégration au réseau électrique".
Le ministère de la Transition écologique précise qu'il "continuera les échanges avec la filière afin d'atteindre 450 MW de projets d'autoconsommation prévus dans le cadre de cet appel d'offres". Le gouvernement a pour objectif d'arriver à un total de 65.000 à 100.000 sites photovoltaïques en autoconsommation en 2023.