L'opérateur prévoit "une pointe potentielle de consommation" avec 59.000 mégawatts, soit 8% de plus qu'avec des températures normales de saison. Cette pointe restera cependant inférieure au pic estival relevé le 27 juin lors du précédent épisode caniculaire, l'activité économique étant moindre en juillet.
Le 27 juin à 12H40, la consommation avait atteint 59.460 mégawatts, soit presque autant que le record saisonnier du 22 juin 2017 (59.500 mégawatts).Au début du nouveau pic, elle a atteint 57.119 mégawatts à 12H45. Globalement pour cla période à venir, la production disponible sera suffisante, puisqu'évaluée à 68.000 mégawatts, dont 38.000 de nucléaire, 2.500 d'éolien, 6.000 de photovoltaïque, 11.000 d'hydraulique, 6.000 de gaz et 4.500 d'autres sources de production thermique, indique RTE.
Des exportations vers les pays voisins étaient même prévues. En périodes de canicule, la consommation d'électricité augmente notamment avec le recours accru aux climatiseurs et ventilateurs. Pour chaque degré au-dessus des températures normales de saison, RTE observe une hausse de consommation de 500 mégawatts, l'équivalent de la consommation d'une ville comme Bordeaux.
Selon RTE, la consommation d'électricité ne devrait pas augmenter outre-mesure pour les étés à venir, la croissance du nombre de ventilateurs et climatiseurs chez les particuliers (+60% de consommation annuelle attendue entre aujourd'hui et 2035) étant compensée par une meilleure performance énergétique des appareils électriques.
Pour autant l'opérateur rappelle l'importance des "écogestes", pour réduire sa facture et aussi épargner climat et environnement: éteindre les appareils en veille, déconnecter son téléphone du chargeur quand il est chargé, activer la touche "éco" des lave-linge et lave-vaisselle, limiter l'envoi de courriels avec des pièces jointes trop lourdes, ne pas laisser réfrigérateurs et congélateurs ouverts trop longtemps, etc.