"Nous accueillons en moyenne 15 millions de visiteurs chaque année. Nous ne nous contentons pas de satisfaire leurs attentes, nous voulons les dépasser", a résumé Daniel Delcourt, directeur général adjoint en charge des opérations, en présentant les étapes à venir pour le parc. En février 2018, the Walt Disney Company avait annoncé un plan d'expansion de son site de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), doté d'une enveloppe de deux milliards d'euros.
Ce développement pluri-annuel sera déployé par phases entre 2021 et 2025 sur le second parc du site, The Walt Disney Studios, avec la construction de trois grandes zones thématiques dédiées aux super-héros Marvel, à La Reine des Neiges et à Star Wars, des licences-phares du groupe. "Ces trois gros lands sortiront de terre entre 2021 et 2025" mais le parc est d'ores et déjà dans cet esprit "d'une connexion plus forte avec nos grandes franchises.
La dimension décoration, atmosphère, mais aussi la conception de nos produits, sont beaucoup plus immersifs", détaille Grégoire Champetier, directeur général adjoint des affaires commerciales. Il cite en exemple le Disney's Hôtel New York - un des huit hôtels du parc - qui rouvrira au public dès l'été 2020, entièrement redécoré pour mettre en vedette l'univers Marvel et ses super-héros (Spider-Man, Iron Man, Captain America, Hulk, etc.), avec quelque 300 oeuvres d'art et pièces uniques comme des couvertures de bandes dessinées, des affiches, ou encore des croquis originaux.
Pour son extension et ses trois nouvelles zones thématiques, Disney promet "une expérience inédite": dès leur entrée dans le parc, les visiteurs seront accueillis par un immense lac artificiel au pied d'une montagne enneigée, reproduction fidèle du cadre dressé dans la Reine des Neiges, dessin animé aux quelque 120 millions de spectateurs selon le groupe.
"Le simple fait de s'y promener créera une sensation qui n'a plus rien à voir avec l'expérience qui auparavant se limitait à une seule attraction, ce sera beaucoup plus intense", assure Grégoire Champetier. Il souligne par ailleurs qu'"au moins 1.000 emplois directs supplémentaires" seront créés dans le cadre de l'extension de Disneyland Paris, qui emploie actuellement quelque 16.000 salariés, ce qui en fait déjà le premier employeur "mono-site" de France.