Les travaux se dérouleront de mai 2022 à août 2025, alors qu'ils étaient initialement prévus de mi-2021 à fin 2023. Ce décalage s'explique par un temps de réflexion sur la procédure, qui a abouti à choisir une maîtrise d'ouvrage publique avec concours d'architecte, "permettant de mieux maîtriser les prix et le pilotage" du chantier, a fait valoir Robert Herrmann, président (PS) de l'Eurométropole de Strasbourg. Le concours sera lancé en octobre prochain, a-t-il précisé.
L'Eurométropole, la Ville de Strasbourg ainsi que le club ont par ailleurs confirmé le choix de rénover le stade sur son emplacement actuel en portant sa capacité de 26.300 à 32.500 places, pour un investissement de 100 millions d'euros.
Cette modernisation sera la plus importante depuis la reconstruction du stade en 1984 pour les besoins de l'Euro de football en France ("championnat d'Europe des nations" à l'époque) et elle sera d'un coût supérieur, puisque cette précédente transformation d'envergure s'était montée à "120 millions de francs" (environ 18,3 millions d'Euros), a souligné Roland Ries, maire (PS) de Strasbourg.
De son côté, le club dépensera "environ 30 millions d'euros" pour réaliser les derniers aménagements dans le stade, rénover "massivement" son centre de formation et créer un nouveau centre d'entraînement, a complété le président du Racing, Marc Keller. La modernisation, qui va plus que doubler les places de VIP (de 1.400 à 3.500), doit apporter au club un complément de recettes lui permettant de "changer de catégorie" en Ligue 1, a-t-il encore exposé.
Selon lui, "actuellement, avec un stade tout le temps plein, on plafonne à 21-22 millions d'euros de recettes propres" sur un budget annuel d'environ 45 millions d'euros, le 17e de Ligue 1. Le stade rénové devrait "générer 14 à 18 millions d'euros" supplémentaires, a-t-il dit.