Interrogé par l'AFP, le groupe italien n'a souhaité faire aucun commentaire. Le seul coût des travaux de ce projet de 90.000 m2 et 250 mètres de hauteur, se montait à 330 millions d'euros, rappelle LesEchos.fr.
"Non motivée, la décision laisse libre cours à toutes les interprétations au sein de la filiale française, qui portait le projet avec enthousiasme et digère mal ce gâchis", poursuit-il.
Selon un observateur anonyme cité par le journal, "Generali peine surtout à commercialiser une opération de promotion immobilière à Milan qui ne se passe pas comme prévu, le quartier Citylife.
Ce projet de 150.000 m2, dont 2.000 appartements, également dans des tours, a été décidé juste avant la crise. Peut-être veulent-ils attendre de voir s'ils s'en sortent là-bas avant de se risquer à démarrer un autre très gros chantier en France".
Encore propriétaire de l'immeuble Iris que devait remplacer cette tour, l'assureur italien "a plusieurs portes de sorties: il peut rénover l'immeuble existant, revendre son projet de tour (le permis de construire demeure valable pour plus de deux ans). A moins qu'il ne souhaite trouver des co-investisseurs pour poursuivre l'opération", ajoute LesEchos.fr.
"L'échec est cuisant, d'autant que la tour devait être le premier symbole du plan de renouveau de La Défense annoncé par Nicolas Sarkozy en juillet 2006", commente le site.
Source : batirama.com / AFP