Ce montant représente la valeur de la part de la participation de Lafarge (50%) dans la coentreprise, créée en 2000 et qui est leader en Asie dans la production de plaques de plâtre.
L'opération devrait être bouclée d'ici à la fin de l'année. LBGA est présente dans 10 pays avec 20 unités de production et 2.100 collaborateurs. En 2010, ses ventes ont représenté 181 millions d'euros et son résultat brut d'exploitation (Ebitda) 31 millions d'euros, souligne le cimentier.
Lafarge, qui croule sous une dette colossale de 14,26 milliards d'euros, a annoncé en février un plan d'action visant à réduire son endettement d'au moins 2 milliards d'euros en 2011, un objectif avec lequel il affirme être en ligne à la fin du premier semestre.
Pour ce faire, le groupe, qui a fait du ciment et du béton ses priorités, est en train de se désengager de l'activité plâtre. Mi-juillet, il a vendu coup sur coup ses actifs dans le secteur en Europe et en Amérique du sud pour 1 milliard d'euros, et en Australie pour 120 millions d'euros.
Lafarge a présenté fin juillet un bénéfice semestriel en forte baisse (-34%) à 260 millions d'euros, et prévenu que l'inflation et les effets de change allaient peser sur ses résultats annuels. Il a vu sa note abaissée le mois dernier par l'agence de notation Moody's, de Baa3 à Ba1, qui l'a ainsi rétrogradé au rang d'émetteur spéculatif.
Une autre agence de notation, Standard and Poor's, avait déjà relégué à ce rang le numéro un mondial du ciment, en abaissant d'un cran le 17 mars sa note de dette à long terme, à BB+, contre BBB-.
Source : batirama.com / AFP