La transaction, "soutenue par le conseil d'administration de RIB", s'appuie sur un offre de 29 euros par action, "soit une prime de 41% par rapport au dernier cours de clôture" du fournisseur de logiciels, a précisé Schneider Electric.
L'industriel français précise avoir "d'ores et déjà conclu un accord d'acquisition portant sur 16% des actions", avec des "accords irrévocables relatifs à la moitié des actions détenues" par les dirigeants et actionnaires familiaux de RIB. Le "seuil d'acceptation minimum" de l'opération est de "50%" des parts de l'entreprise "plus une action", a encore indiqué Schneider Electric.
Cette opération "permettra à Schneider Electric de renforcer ses capacités sur la phase de construction, qui souffre actuellement d'un niveau élevé d'inefficacités en raison d'une très faible adoption des technologies numériques (moins de 5%)", explique le groupe.
L'opération devrait permettre "une croissance prévisionnelle organique à deux chiffres" de RIB, "grâce à la couverture internationale de Schneider Electric", ajoute l'industriel. Selon le communiqué, la finalisation de la transaction devrait intervenir au cours du deuxième trimestre 2020.
RIB Software SE, fondée en 1961, a son siège social à Stuttgart (Allemagne) et est cotée à la Bourse de Francfort. Avec près de 2.700 employés et plus de 100.000 clients et 500.000 utilisateurs, elle a généré un chiffre d'affaires de 214 millions d'euros en 2019.
Schneider Electric, qui a enregistré en 2018 un bénéfice net record de 2,33 milliards d'euros (+9%), a adopté il y a quelques années, une stratégie visant à se concentrer sur son coeur de métier et le numérique, notamment via des technologies liées à l'efficacité énergétique des bâtiments.