"Nous avons été obligés de nous arrêter en mai à 102.600 logements rénovés car nous ne recevons plus de prêts bonifiés à 1,9%", a indiqué M. Repentin au cours d'une conférence de presse lors du 72e congrès de l'USH.
Pour M. Repentin ces travaux d'un coût de 1,3 milliard d'euros (pour un total de travaux de 2,2 mds) ont permis une économie de 468 euros de charges d'énergie par an et par ménage avec une diminution de consommation de 1 million de KWH, soit celle par an d'une ville de 35.000 habitants .
"C'est une décision d'ordre politique. Le débat entre le gouvernement et la Caisse des Dépôts est de savoir qui paye la bonification du prêt, d'un montant de 50 millions d'euros par an", a affirmé M. Repentin.
Pour le président de l'USH, la poursuite de ce programme est d'autant plus vitale que l'Union européenne vient d'annoncer qu'elle avait décidé d'ici 2020 de pratiquement doubler le montant actuel consacré à cette priorité pour le porter à 17 milliards d'euros pour les 27 pays.
Mais pour bénéficier de cette manne européenne, chaque pays doit avoir un programme spécififique, l'éco-prêt social en France.
Rappelant que Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Environnement, avait "arraché la création" de cet éco-prêt, M. Repentin demande à la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet d'annoncer la poursuite de ce programme pour des locataires HLM dont 36% sont sous le seuil de pauvreté.
Source : batirama.com / AFP