Quelques semaines après leur mise en oeuvre (en période hivernale), les lames de parquet en pin maritime, posées sur lambourdes, constituant le revêtement de sol des chambres d'une maison individuelle montrent une disjonction irrégulière, atteignant par endroits 6 mm.
Cette disjonction est localement accompagnée d'une rupture des languettes, générant l'apparition d'échardes fort nuisibles au confort d'utilisation.
Le parquet a été mis en oeuvre à un taux d'humidité supérieur de 6 % à son taux d'équilibre définitif.
Le retrait normal du bois, estimé à 1,8mm/lame, a été contrarié par l'effet collant d'un vernis appliqué prématurément, entrainant la solidarisation de certaines lames, le report du retrait sur certains joints (3x1,8 = 5,4mm), et la rupture par traction de certaines languettes.
l’entrepreneur aurait dû s'assurer que les locaux présentaient les caractéristiques requises (DTU 51.1, §3.1.4.2).
Il aurait également dû s'assurer que le bois présentait un taux d'humidité compatible avec celui de son état d'équilibre définitif
Il devait attendre pour effectuer la vitrification que le bois ait atteint son état d'équilibre.
Source : batirama.com / Jean-Louis d’Esparbes, GIE Socabat,
Fondation d’excellence SMA