Chasse au gaspi oblige, le nouveau Crafter Volkswagen affiche des coûts de carburant et de maintenance diminués de 25 %. En parallèle, plusieurs fonctionnalités ont été améliorées, telles que la charge utile, optimisée de presque 10 % en fonction de la motorisation ou encore une extension de garantie gratuite pour la troisième année de service (jusqu’à 250 000 km).
Bref, une nouvelle version à découvrir d’autant plus que, grâce au silence de son nouveau 4 cylindres, ce véhicule reprend une bonne longueur d'avance.
Si le design reste dans la lignée des anciennes générations, la vraie nouveauté se trouve sous le capot. Il est désormais équipé de moteurs 4 cylindres TDI 2.0 Common Rail repris des Caddy, Amarok et T5 (en remplacement des anciens 5 cylindres TDI 2.5 à injecteurs-pompes), mais boostés et dont plage de couple maximal a été élargie.
Ils sont disponibles en trois niveaux de puissance : 109, 136 et 163 ch répondant aux normes Euro 5, voire EEV. Alimentés par Injection à rampe commune et suralimentation simple turbo ou bi-turbo, ces nouveaux TDI affichent des consommations à la baisse. Volkswagen annonce jusqu’à 33 % d’économies par rapport aux anciens cinq cylindres.
Disponible en option, début 2012, pour tous les Crafter au tarif de 144 à 173 €, la technologie BlueMotion qui comprend le Start-Stop, la récupération d’énergie cinétique au freinage et à la décélération, le régulateur de vitesse et un rapport de pont arrière plus long, permet d’économiser 0,8 litre supplémentaires aux 100 km.
Plus prosaïquement et selon les moteurs retenus, l’économie va de 1,9 à 3,6 litres aux 100 km. Et les émissions de CO2sont réduites de 33 % en moyenne. La version la plus puissante de 163 ch bénéficie en série de cette technologie qui lui permet une consommation de 7,2 l/100 km (soit une économie de 3,6 l par rapport à la version précédente) et des émissions de 189 g de CO2.
Grâce à une double suralimentation, ce moteur délivre un couple maximum de 400 Nm (gain de 40 Nm) disponible dès 1 800 tr/min. Plus économique, le véhicule voit également ses coûts d’entretien et d’utilisation baisser jusqu’à 25 % dans certaines conditions d’utilisation.
Autre nouveauté : tous les moteurs peuvent être complétés de série par des prises de mouvement supplémentaires. Des prises de force sur la boîte de vitesses sont possibles avec un supplément de 1?600?€.
Les fabricants de superstructures techniques seront ravis de savoir que le Crafter possède une interface électronique programmable avec le système électronique de bord. Elle offre de nombreuses options individuelles de commande des fonctions électroniques.
Ainsi, sur le Crafter à benne basculante, la vitesse maximale du véhicule peut être limitée à cinq km/h en phase de basculement. Dans le même temps, le régime moteur correspondant est fourni, les feux de détresse sont activés, la radio est coupée et un signal sonore est émis à l’extérieur.
L’allégement significatif des moteurs quatre cylindres par rapport aux anciens blocs cinq cylindres (90 kg en moyenne) se traduit par une diminution du poids à vide sur toutes les versions.
C’est la charge utile qui en profite directement puisqu’on peut charger ces 90 kg gagnés (presque 10 %) en plus. Et ceci est valable pour les très nombreuses versions.
La gamme Crafter couvre, en effet, trois catégories de poids (3 tonnes, 3,5 tonnes et 5 tonnes) avec trois empattements (court, moyen et long), quatre longueurs, trois hauteurs, trois charges utiles et quatre variantes de carrosserie (fourgon, combi, plateau et châssis-cabine). En tout, plus de 600 versions !
Il faut bien reconnaître qu’au volant, le Crafter Van 30 2.0 TDI CR 136 ch, objet de cet essai, tient toutes ses promesses. À l'épreuve de la route, doté de ses nouvelles motorisations, il est tout à fait convaincant.
Les reprises sont franches et le fourgon affiche un comportement routier étonnant au regard de ses mensurations. Le siège conducteur assure un bon maintien et un supplément d’amortissement fort apprécié par le fessier de votre serviteur.
Mais c'est surtout au niveau du confort acoustique que le progrès est le plus évident. La mécanique se montre discrète, tant par l’absence de vibrations que par le niveau sonore très bas dans l'habitacle.
Ajoutez à cela que le Crafter est maniable avec une direction précise et bien assistée qui lui permet d’effectuer les manœuvres sans fatigue et procure un diamètre de braquage très raisonnable, inférieur à celui de la plupart de ses concurrents. La commande de boîte, toujours située à mi-hauteur, est douce et plutôt précise.
A bord, quelques détails évoluent, mais on retrouve en fait strictement la même cabine que dans le Mercedes Sprinter, le sigle du volant excepté. Spacieuse et bien agencée, elle propose des matériaux de qualité et apparemment très résistants.
Les trois grands espaces de rangement aménagés sur la partie supérieure de celui-ci permettent de recevoir des documents de grand format. Tout comme ceux de la capucine et ceux des portes qui peuvent, eux, accueillir une grande bouteille d’eau.
Les commandes sont agréables à manipuler. Seul le bouton d’allumage des feux de détresse, derrière le levier de vitesses, est peu moins accessible pour le conducteur. Le tableau de bord a été revu.
Au chapitre des nouveautés : le combiné d’instrument avec éclairage de cadran blanc et un indicateur de rapport de boîte optimum (sur les boîtes manuelles) pour améliorer la consommation, ainsi que la commande de chauffage des sièges sur trois niveaux (au lieu de deux), le pommeau de levier de vitesses et l’emblème VW sur le volant.
Source : batirama.com / Mirco Benassi
Avec le 163 ch et véhicule chargé à 3500 kg la consommation est de 13 litres /100 km . Le compteur est à 3700 km . Pont arrière est trop long . 2200t/m pour 120 km/h en 6 ième .
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Salut Maillard, j'hésite entre un Iveco L4 150 CH et un Crafter long 164 ch, que me conseillez vous ? Je suis ravaleur et je charge mon camion pas mal de fois beaucoup ? Merci.