"Dans un contexte de forte croissance des besoins en approvisionnement en électricité en Guyane et dans la perspective de la fermeture de la centrale au fioul lourd de Dégrad des Cannes, il était indispensable de trouver sans attendre une solution pérenne et de construire une autre centrale", a observé la ministre dans ce communiqué.
"J'ai considéré qu'il était en revanche hors de question de miser sur le fioul, qui est une énergie polluante et fortement émettrice de CO2. J'ai donc décidé, avec Rodolphe Alexandre, de réorienter le projet de centrale prévu jusqu'ici pour retenir une option d'alimentation à 100% fondée sur de la biomasse liquide", détaille-t-elle.
"Le projet initial prévoyait une centrale fonctionnant au fioul léger, avec une mise en service prévue début 2024", précise son ministère, selon lequel "Barbara Pompili s'assurera que les biocarburants utilisés respectent les critères de durabilité et soient conformes aux directives européennes".
Ils ne devront notamment pas provenir de matières premières "présentant un risque élevé d'induire des changements dans l'affectation des sols", excluant notamment huile de palme et soja.
Selon le gouvernement, la réorientation du projet doit permettre de réduire "considérablement les émissions de gaz à effet de serre" et "réduira également fortement les émissions d'oxydes d'azote (-64%) et d'oxydes de soufre (-99,6%)".