photo ©François Goglins
"Ce sont des sites où on peut obtenir rapidement un permis de construire, trois mois", ainsi que les autres autorisations réglementaires, "ce qui permet à un porteur de projet d'arriver sans avoir à se concentrer sur cet aspect, et à se concentrer sur son projet, a expliqué la ministre sur BFM Business.
Ce programme lancé l'an dernier a déjà permis d'identifier 78 sites. Une douzaine avaient été dévoilés en janvier et 66 autres cet été, sur plus de 300 candidatures.
"Ca fonctionne très bien parce qu'on a la capacité de revenir à des temps d'installation d'usine qui sont équivalents à ceux de nos voisins européens. Et on n'a pas baissé nos exigences environnementales", a défendu Mme Pannier-Runacher.
Outre des autorisations plus rapides, ces sites sont dotés en amont d'infrastructures dédiées (énergie, haut débit, logistique). Ce nouvel appel à propositions, ouvert jusqu'au 31 mars 2021, "permettra de compléter le maillage territorial des sites clés en main", détaille par ailleurs un communiqué.
Il permettra d'intégrer au dispositif "des sites industriels en instance de cessation d'activité ou des friches industrielles réhabilitées", notamment afin de "lutter contre l'artificialisation des sols" et "revitaliser" les territoires concernés.