Le Nissan NV400 propose une motorisation Diesel 2.3dCi plus performante que son prédécesseur l’Interstar (couple en hausse de plus de 10%) mais également plus économe et répondant aux normes Euro5. Ce nouveau moteur, décliné en 3 puissances (100, 125 et 150 ch), voit également ses émissions de CO2 baisser (214 g/km sur le 2.3 dCi 100 contre 230 g/km pour l’Interstar 2.5 dCi 100).
Le nouveau fourgon de Nissan propose ainsi des coûts d’utilisation plus bas, avec par exemple des intervalles de maintenance allongés à 40 000 kms (ou 2 ans). Une version boîte robotisée est disponible sur les moteurs 125 et 150 ch.
Un design spécifique à Nissan pour toute la face avant. Tous les éléments en amont du pare-brise – capot, ailes, calandre et bouclier – sont nouveaux. Même les phares, qui incorporent des feux diurnes, sont inédits.
La face avant du NV400 est conçue autour de cette calandre, qui rappelle la gamme des 4X4 durs à la tâche de Nissan (X-Trail, Navara et Pathfinder). Confort et fonctionnalité sont les maîtres mots de la vie à bord.
Une visibilité optimale à 193°, le dossier central rabattable et des rangements sous la banquette passagers. Deux niveaux de finition sont proposés, Visia et Acenta.
Le premier niveau propose déjà la direction assistée, le volant réglable en hauteur, le siège conducteur à réglage tridimensionnel, l’ABS, l’Airbag conducteur, la roue de secours ou la cloison grillagée 1/3 conducteur.
Sur la finition Acenta, qui sera certainement la plus vendue, tout est fait pour faciliter la vie à bord et permettre une conduite sereine en toute sécurité : fermeture centralisée des portes à distance, vitres électriques, régulateur et limiteur de vitesse, système de téléphonie mains libres Bluetooth et cloison complète tôlée.
Les deux niveaux de finitions peuvent être complétés par quatre packs d’équipements (confort, luxe, rangement et cargo). Un système de navigation Tom Tom ainsi qu’une caméra de recul sont proposés en option.
La position de conduite est excellente, avec un pédalier aligné avec le volant et une bonne visibilité, à laquelle contribuent les rétroviseurs électriques grand angle. Ajoutez-y un siège confortable et réglable dans toutes ses dimensions (y compris l’appui lombaire), un volant ajustable en hauteur et vous obtenez un engin très agréable à conduire.
Avec un habitacle insonorisé et muni d’une multitude de rangements bien pensés. À noter que le positionnement de l’écran du système de navigation en haut du pare-brise oblige le conducteur à quitter la route des yeux pour le lire.
Les suspensions, pour leur part, offrent un bon compromis entre confort, résistance à la charge et tenue de route. Le NV400 vire bien à plat. La direction est précise et le freinage, avec ses quatre disques, dont deux ventilés à l’avant, facile à doser.
Sur le papier, le NV400 est le successeur de l’Interstar. Dans la réalité, c’est une gamme de modèles bien plus vaste et bien plus polyvalente qui est proposée d’entrée. La gamme propose des PTAC allant de 2,8 T à 4,5 T, des versions traction avant et propulsion, trois choix d’empattement, de quatre longueurs et trois hauteurs différentes.
Les volumes de chargement s’échelonnent de 8 à 17 m3. Par rapport à l’ancien Interstar, le nouveau fourgon propose un espace de chargement plus large et optimisé, avec des portes latérales coulissantes agrandies qui permettent de charger des europalettes de largeur 1,20 m, deux portes arrières qui s’ouvrent à 90°, 180° ou 270° et se bloquent dans la position choisie.
Une marche taillée dans le pare chocs facilite l’accès au seuil de chargement de 545 mm. Huit anneaux sont disposés au sol pour l’arrimage et en option, douze autres peuvent être fixés sur les piliers arrière et latéraux.
Pas moins de quatre transformations sont également disponibles, intégrées en bout de chaîne de production par des spécialistes comme Durisotti, qui construit les bennes basculantes et les versions à plateau-ridelles du NV400.
Chacune de ces versions est garantie 3 ans. Le fourgon de transport de personnes peut accueillir jusqu’à sept passagers : trois devant et quatre en seconde rangée, tout en conservant un important espace de chargement à l’arrière.
En traction, le poids en ordre de marche est inférieur, la charge utile plus importante, la hauteur de cadre moins élevée, et la consommation de carburant plus faible.
La propulsion, elle, donne davantage de latitude pour la transformation des châssis-cabines et, grâce à l’essieu arrière plus haut, la capacité offerte est mieux adaptée aux applications sous contraintes de charge moyennes.
Grâce à la modification de la répartition de charge utile, le véhicule est plus performant à pleine charge. Les versions propulsion sont proposées avec roues jumelées.
Source : batirama / Mirco Benassi