La première de ces conventions, toutes deux signées au conseil régional Provence-Alpes-Côte-d'Azur, va permettre d'engager 580 millions d'euros de travaux et d'entretien sur 435 km de petites lignes ferroviaires: la ligne de la Côte bleue, au nord-ouest de Marseille, et les dessertes autour des étoiles de Breil et Veynes, respectivement dans les Alpes-Maritimes et les Hautes-Alpes.
"Tout sera donc mis en oeuvre pour éviter la fermeture de ces lignes essentielles à la mobilité rurale", insiste le communiqué de la région au sujet de cette convention ratifiée par le ministre délégué chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari et le président LR de la région Renaud Muselier.
La seconde convention, signée entre le ministre, la région, les départements concernés et Vinci Autoroutes, prévoit quant à elle 460 millions d'euros de travaux pour supprimer des points de congestion récurrents du réseau routier régional. Ces 13 projets permettront notamment de créer des échangeurs et demi-échangeurs autoroutiers, afin de faciliter les connexions entre territoires, autour notamment de Sophia-Antipolis (Alpes-Maritimes), du Luc (Var) ou d'Orange (Vaucluse).
Un de ces chantiers permettra la création d'une voie réservée aux transports en commun sur l'autoroute A8, entre Villeneuve-Loubet et Antibes afin de mieux desservir le technopôle de Sophia-Antipolis depuis Nice, via une ligne de cars.
"Aujourd'hui, le réseau autoroutier a un rôle essentiel à jouer dans la décarbonation des mobilités, car les déplacements des Français par la route représentent plus d'un tiers des émissions totales de CO2 du pays", a plaidé Pierre Coppey, président de Vinci Autoroutes. Cette seconde convention fait intervenir Vinci Autoroutes, à hauteur de 235 millions d'euros, la région Paca (115 M€ ) et les départements et métropoles concernés (110 M€).