Cette mesure, présentée par le gouvernement en décembre 2011 lors de la Table ronde nationale pour l’efficacité énergétique est dotée de 20 M€ de subventions.
La mesure concerne les 31 900 communes de moins de 2000 habitants qui regroupent plus de 25 % de la population française. Egalement source de pollution lumineuse, l’éclairage public représente pour elles près de 50 % de leur consommation d’électricité.
Plus de la moitié du parc actuel, qui représente 9 millions de lampes, est composée de matériels obsolètes et énergivores : 40 % des luminaires en service ont plus de 25 ans et 1/3 du parc héberge des lampes à vapeur de mercure. L’Ademe estime que le potentiel de réduction de la consommation d’énergie est de 50 à 75 %.
L’Ademe soutiendra notamment des travaux permettant une division par 2 des consommations sur la partie rénovée. Les opérations visant les luminaires type « boule » pourvus de lampes à vapeur de mercure, et concernant un nombre significatif de points lumineux, seront prioritaires.
Avec ce dispositif, l’État souhaite accélérer la rénovation du parc d’éclairage français pour anticiper notamment le règlement européen qui implique un retrait du marché des lampes à vapeur de mercure haute pression en avril 2015 et les textes législatifs français à paraître imposant des actions pour réduire les nuisances lumineuses.
Enfin, l’objectif est aussi de réduire la pointe d’appel d’électricité : aujourd’hui le pic de puissance appelée à la tombée de la nuit est de 1 260 MW. Cette puissance pourrait être réduite de plus de 25 % avec cette mesure.
Source : batirama.com