Les primes à l’apprentissage seront donc mobilisables jusqu’au 31 décembre 2021, l’année 2020 ayant été une année record pour l’apprentissage, grâce à ces aides avec plus de 500 000 contrats signés, selon le gouvernement.
Un décret du 26 février 2021 a instauré une aide exceptionnelle à titre temporaire pour les employeurs d'apprentis ou de salariés en contrats de d’apprentissage et professionnalisation (de moins de 30 ans) au titre des contrats conclus entre le 1er et le 31 mars 2021.
Le montant de l'aide exceptionnelle est de :
Les conditions relatives aux diplômes varient selon la taille de l'entreprise : entreprises de moins de 250 salariés ou de plus de 250 salariés (voir https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23556)
A partir du mois d’avril, une aide unique (4215 euros pour la 1ere année et 2000 euros pour la 2e année d’exécution du contrat, 1200 euros pour la 3e année voire la 4e année d’exécution du contrat) sera versée aux employeurs. Cette aide unique devra être demandée à partir du 1er avril 2021. L’employeur doit envoyer le contrat d’apprentissage à son opérateur de compétence (OPCO).
Par ailleurs, le premier annoncé le retour des primes défiscalisées et exonérées de cotisations sociales, souvent surnommées « Prime Macron », d’un montant maximum de 1000 euros pour les salariés.
A l’issue de sa conférence de dialogue social, Jean Castex a annoncé le retour des primes défiscalisées pour les bas salaires, dont les travailleurs de la 2e ligne devront être les bénéficiaires privilégiés.
Qui sont ces travailleurs de la 2e ligne ? Il s’agit des salariés qui ont poursuivi leur activité notamment pendant les périodes de confinement dont les agents d’entretien, les salariés de la distribution alimentaire… mais aussi les salariés du BTP. « C’est la juste reconnaissance de l’engagement de ces travailleurs pour assurer la continuité économique du pays » a indiqué Jean Castex
Ainsi, la prime pourrait atteindre 2000 euros pour les entreprises ayant conclu un accord d’intéressement d’ici à la fin de l’année ou ayant ouvert une négociation sur la valorisation de ces métiers de 2e ligne.
Elisabeth Borne a indiqué qu’elle lancerait une concertation avec les partenaires sociaux à ce sujet. Souhait du gouvernement : inciter les branches à s’engager dans cette démarche, notamment celles qui ne se sont pas déjà emparées du sujet l’année dernière car il s’agit d’un enjeu d’attractivité de ces métiers.
Enfin, la prime à l’embauche des jeunes (recentrée dès avril sur les salaires inférieurs à 1,6 smic) prendra fin le 31 mai.
Source : batirama.com