Un "nombre record de transactions" (111.930) a été atteint en 2020, en hausse de 6,6% sur un, a rapporté la la fédération nationale des organes de régulation du foncier (FNSafer) lors de la présentation de son rapport annuel des marchés fonciers ruraux.
Montant total : 23,5 milliards d'euros (+12,1%). Le prix moyen de chaque lot s'élève à 182.000 euros (+6,4%), pour une surface moyenne de 5.620 m2. Ce marché a été "dopé par la recherche d'espace, l'essor du télétravail voire le changement de résidence principale", a détaillé Loïc Jégouzo, ingénieur d'études.
Il relève que l'âge moyen des acquéreurs a augmenté (44 ans et 8 mois, +7 mois). "Nombreux sont nos concitoyens qui souhaitent changer de lieu de vie et de façon de vivre", a relevé le président de la FNSafer, Emmanuel Hyest. "Je pense que cet exode inversé par rapport à ce qu'on a connu ces dernières dizaines d'années va être durable", a-t-il ajouté, notant que la tendance se confirmait dans les premiers mois de 2021.
"Est-ce qu'ils seront agriculteurs demain ? Ce n'est pas sûr. On vit différemment, on ne devient pas agriculteur", a complété M. Hyest. Au sens des Safer, une maison à la campagne est un bien bâti à usage de résidence (principale ou secondaire) vendu avec un terrain agricole ou naturel de moins de 5 hectares, libre de bail, acquis par des non-agriculteurs.
Les Safer (sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural) sont chargées de veiller, pour le compte de l'Etat, sur les transactions portant sur les terres, prés, vignes et forêts. Dans ces marchés ruraux, celui des maisons à la campagne est le seul qui a progressé au cours de cette année particulière.