La croissance du marché de la Régulation et GTB montre que le secteur est en phase avec la réglementation en matière d’efficacité énergétique. Voici un premier point sur le marché du chauffage.

Selon l’Association confort régulation, l’année 2011 de l’activité régulation/GTB a été marquée par une croissance de 1,6 % à 318,7 M€, qui confirme la stabilisation du secteur. A noter un mode irrégulier, avec une augmentation sur le 1er semestre et un fléchissement au 2e semestre, empêchant ainsi les acteurs d’avoir une bonne visibilité.

 

Le marché total de la régulation, qui a connu une chute historique de 6,6% en 2009, a renoué avec une croissance positive de 1,8 % à 197,2 M€ en 2011. Toutefois, dans ce segment, on constate des inversions de tendance entre le chauffage qui affiche une décroissance de -1% et la climatisation-ventilation qui réenclenche une tendance positive de +6,9%.

 

Plus précisément, en ce qui concerne le chauffage électrique, on note une augmentation, dans les appareils destinés au marché neuf, de l’ordre de 7% des gestionnaires d’énergie, ainsi que du chauffage électrique qui offrent un système plus complet (délesteur+programmation) qui prennent le pas sur les délesteurs.

 

Le chauffage électrique en "souffrance"

 

En revanche, le marché du chauffage électrique commence à souffrir du coefficient 2,58, qui a un impact sur le choix des solutions de chauffage dans le BBC pour le collectif, et dans les premiers bâtiments concernés par la RT 2012. En 2013, on pourra mieux mesurer l’impact de ce coefficient sur le chauffage électrique lorsque la RT 2012 sera généralisée.

 

Pour sa part, l’évolution positive de la régulation du chauffage à eau chaude se retrouve notamment dans la forte augmentation du nombre des régulateurs pour planchers chauffants, technique qui permet l’intégration des ENR plus facilement qu’avec un chauffage classique à eau chaude.

 

Dans le chauffage collectif, les régulateurs pour chauffage non communicants ont laissé la place aux régulateurs communicants. Ces derniers intègrent de plus en plus de services web embarqués et des systèmes de communication à protocole standard. Ils offrent la possibilité de faire la liaison entre l’utilisateur, la consommation d’énergie et sa production. Ceci marque une véritable mutation du marché, notamment pour les petites installations (moins de 3000 m2).

 

Hausse des thermostats d'ambiance programmables

 

Les ventes des thermostats d’ambiance et des robinets thermostatiques connaissent une évolution identique, mais, dans le détail des ventes, on constate qu’en 2011, les thermostats d’ambiance programmables progressent au détriment des thermostats d’ambiance simples.

 

Cette croissance est soutenue par la croissance notable des appareils sans fils, qui, en rénovation, permettent d’économiser des frais de câblage et d’apporter une plus grande souplesse d’installation dans l’habitat. Pour leur part, les robinets thermostatiques programmables connaissent une croissance significative, ce qui n’est pas le cas des robinets thermostatiques classiques.

 

Retrouvez dans un prochain article les chiffres de la ventilation et de la climatisation.

 

 

Source : batirama.com / Michèle Fourret