"La baisse des transactions au premier trimestre, pas encore chiffrée, va vraisemblablement entraîner une chute de 15% à 20% en 2012 mais il est exclu qu'il y ait une diminution des prix supérieure à 5%", a déclaré René Pallincourt, le président de la principale organisation d'agents immobiliers, la Fédération nationale de l'immobilier.
Mais, prévient M. Pallincourt, "s'il n'y a pas de nouvelles mesures prises par le nouveau gouvernement, après les élections législatives, on risque des conséquences graves et de voir la crise du logement se transformer en crise de l'immobilier, avec une forte baisse de l'activité du bâtiment".
La fin de la flambée des prix se confirme après une année 2011 qui a enregistré une hausse de 6,5%.Au cours du premier trimestre 2012, les prix des logements anciens ont enregistré une baisse de 0,6% (0,2% pour les appartements et -0,9% pour les maisons) par rapport au dernier trimestre 2011.
Mais l'augmentation est encore de 3,8% par rapport au trimestre correspondant de 2011 et même de 4,5% en Ile-de-France, selon la Fnaim.
Source : batirama.com / AFP