Solaire photovoltaïque : énorme gisement potentiel sur les toitures de France
L'entreprise namR met la puissance du Big Data – des données contextuelles géolocalisées - au service de l’exploitation du gisement solaire photovoltaïque pour tous les bâtiments de France.
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On se souvient de namR, déjà évoquée dans un article : cette entreprise du Big Data propose des données géolocalisées sur les 26 millions de bâtiments français. namR a développé une approche particulière pour évaluer le potentiel solaire photovoltaïque des toitures français.
Fin 2020, selon namR, la France possédait une capacité de production photovoltaïque installée de 10,4 GWc, répartie sur tout le territoire. Ce qui, toujours en 2020, a produit 12,6 TWh d’électricité d’origine photovoltaïque, de quoi satisfaire la consommation annuelle moyenne de 11 millions de français.
Pan de toiture par pan de toiture, en combinant les données accessibles en Open Data et de l’intelligence artificielle, namR est en mesure d’identifier le potentiel de toutes les surfaces de toiture de France. Ce qui, pour chaque bâtiment, permet de calculer le rendement économique d’une installation photovoltaïque en fonction de sa puissance et de la proportion d’autoconsommation concevable. ©namR
526 GWc de gisement potentiel
Fin 2020, toujours selon namR, 335 329 bâtiments étaient déjà équipés en photovoltaïque, principalement en Nouvelle Aquitaine avec 2753 MW de puissance photovoltaïque raccordée au réseau, l’Occitanie (2160 MW) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (1436 MW).
C’est bien, mais namR a identifié assez de toitures favorablement orientées et inexploitées pour installer 526 GWc de gisement potentiel. Pour calculer ce potentiel solaire photovoltaïque, namR prend en compte la situation géographique, l’orientation, l’inclinaison, la surface des toitures disponibles, le nombre de panneaux solaires que l’on peut y installer et la puissance nominale des panneaux solaires actuels.
Dans ses calculs, namR tient compte de la réglementation, de la proximité de bâtiments historiques qui peuvent entraîner d’éventuelles restrictions d’installation, etc.
namR pourrait aussi, avec un algorithme complémentaire, évaluer la surface et le potentiel photovoltaïque de n’importe quelle parcelle pour une installation PV au sol. Ce qui permettrait à n’importe quelle foncière, à n’importe quel propriétaire foncier, de construire son cadastre solaire potentiel.
L’expertise de namR s’étend à tout type de toiture, plate, inclinée, en sheds, etc. et permet de calculer le potentiel photovoltaïque de n’importe quel bâtiment. Par exemple, en profitant de la réfection de la toiture de son site de Malataverne (26), Vicat Produits Industriels, en association avec CVE, un producteur français indépendant d’énergies renouvelables, a mis en place une centrale PV de 2600 m² et 780 panneaux PV, qui produira 816 MW/h par an. ©PP
Pour faciliter l’installation de centrales PV en toiture, Edilians a développé des tuiles solaires couleur brique. Les tuiles solaires Edilians étaient jusqu’à présent disponibles en 4 modèles de couleur ardoisée. Le fabricant ajoute la couleur rouge à ses quatres gammes : la Tuile SolaireMax, première tuile solaire en intégration qui, grâce à son châssis unique, est parfaitement compatible avec l’ensemble des produits de couverture existants sur le marché (tuiles terre cuite, béton, ardoises), quels que soient les modèles et les fabricants ; l’Alpha Ssolaire, tuile double Alpha 10 Ste Foy sur laquelle est assemblé, sans aucune surépaisseur, un capteur photovoltaïque ; la HP 10 Solaire, qui reprend la forme de la tuile à pureau plat HP 10 Huguenot et la Rhôna Solaire, fidèle à l’aspect contemporain de la tuile Rhôna 10 Ste Foy. Leur puissance nominale varie de 25 à 75 Wc. ©Edilians
Source : batirama.com / Pascal Poggi
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