Le 10 mai dernier, l’îlot Jules Verne construit par Bouygues Immobilier au cœur de l’éco-quartier Ginko à Bordeaux a accueilli maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, bureaux d’études et entreprises locales à l’occasion d’une journée portes ouvertes.
Une opération organisée à l’initiative de Christophe Dufour, responsable de Sols Adour Chape Liquide à Anglet (64) avec l’industriel Lafarge. Objectif : faire découvrir lors de cette visite la technique de coulage de chape fluide au travers de différents ateliers réalisés dans les appartements de l’îlot Jules Verne.
Au total plus de 600 m3 de chape fluide base ciment dans 113 logements collectifs ont été coulés pour réaliser 11000 m2 de planchers sur isolants thermo-acoustiques ou seulement acoustiques quand ils sont intermédiaires.
Pourquoi mener une telle opération journée portes ouvertes ? « Parce que la chape fluide sur isolant avec revêtement carrelé ou sol souple, apporte de nombreux avantages », explique Christophe Dufour, maître de cérémonie de ces journées portes ouvertes, et applicateurs agréé Le Système Sols par Lafarge.
Et ce chef d’entreprise insiste sur l’intérêt d’une mise en œuvre sécurisée face au problème de la garantie décennale. « Le système chape fluide permet de répondre à des réglementations contraignantes tant d’un point de vue acoustique que thermique et garantit nos ouvrages car le produit, la fabrication, la réalisation et la mise en œuvre sont agréés ».
La chape fluide base ciment (Agilia Sols C SPC et Agilia Sols C Fib-S) retenue sur ce chantier fait l’objet d’un document technique d’application (DTA). Elle est fabriquée dans une centrale agréée par le fabricant, et est prête à l’emploi, « ce qui évite les problèmes de dosage ».
Autre argument notable pour cet entrepreneur : « une mise en œuvre aisée qui diminue la pénibilité pour les compagnons sur le chantier ». Rapide à exécuter par pompage et de part son caractère fluide, la chape auto-nivelante élude l’étape de vibration. Grâce à une planéité d’exécution avec une tolérance de 3 mm sous la règle de 2 m, la pose des revêtements est facilitée.
« La démarche de pouvoir faire travailler son personnel – qui a aussi été formé - dans de bonnes conditions est fondamentale », conclut le chef d’entreprise. Des maillons d’une chaîne sécurisée dans son intégralité pour éviter tout sinistre.
Source : batirama.com / S. Lacaze Haertelemeyer