Profitant notamment des prix élevés de l'énergie et de la meilleure disponibilité des réacteurs nucléaires belges, le géant de l'énergie a aussi bénéficié "des niveaux de disponibilité très élevés de nos actifs", a salué la directrice générale, Catherine MacGregor, auprès de journalistes.
Le résultat net récurrent (hors exceptionnels) a pour sa part progressé de 85% à 3,2 milliards. Pour les deux prochaines années, Engie a dévoilé des perspectives de croissances fondées sur des hypothèses de prix "plus conservatrices" que d'habitude compte-tenu de la volatilité actuelle sur le marché de l'énergie, a souligné Catherine MacGregor."
À horizon 2024, le groupe prévoit une croissance de ses résultats principalement portée par les investissements dans les renouvelables et par l'amélioration des performances d'Energy solutions, ainsi qu'une contribution résiliente des infrastructures", a expliqué l'entreprise dans un communiqué. Energy solutions regroupe infrastructures décentralisées et services. Ceci, avec une amélioration prévue de la productivité, "devrait plus que compenser la baisse des résultats du nucléaire en Belgique consécutive à l'arrêt des centrales d'ici 2025", décidée par le royaume.
Engie table ainsi sur un résultat net récurrent entre 3,1 et 3,3 milliards pour 2022, puis entre 3,2 et 3,4 milliards en 2023 et enfin entre 3,3 et 3,5 milliards en 2024. Engie, qui veut notamment mettre l'accent sur les énergies renouvelables, avait l'an dernier annoncé la cession au conglomérat Bouygues de son entité Equans, regroupant les activités de services multitechniques. "Le processus de cession avance selon le calendrier prévu" et la finalisation est "toujours attendue au second semestre".