L'an dernier, le recours à ces énergies a crû de 9,3% en valeur absolue, selon des données provisoires publiées par le ministère de la Transition écologique.
Depuis 2005, la part des renouvelables dans le total de l'énergie consommée a ainsi gagné 10 points, à un rythme relativement constant hors crise sanitaire, note le bilan. Ce développement a été tiré par l'éolien, les pompes à chaleur et les biocarburants, tandis que parallèlement la consommation finale brute d'énergie diminuait globalement (à un rythme d'environ 0,5% par an).
Sur deux ans, entre 2019 (avant la pandémie) et 2021, la part des énergies renouvelables a crû de 2 points, la reprise économique l'an dernier stimulant une demande relativement nouvelle des secteurs tels que les transports, l'industrie et le tertiaire.
Aujourd'hui la biomasse solide (bois) reste la première des énergies renouvelables avec 7,1% de la consommation énergétique finale, suivie de l'hydraulique (3,4%) et des pompes à chaleur (2,4%), souligne le bilan. L'éolien fournit 2,2% du total, les biocarburants 2,1%.
Pour autant, la France devra atteindre 33% en 2030 pour respecter les objectifs de la loi énergie climat. En 2020 le pays, à 19%, avait été le seul de l'UE à ne pas se conformer à son objectif de 23%, issu d'une directive européenne et transmis à la Commission depuis 2010. Au niveau européen, l'objectif désormais est de 32%.