Le projet, baptisé Yuri, en collaboration avec le groupe japonais Mitsui, représente pour Engie un investissement de 90 millions de dollars australiens et a reçu 49,5 millions de dollars australiens de subventions de l'État fédéral ainsi que de l'État d'Australie occidentale, a indiqué Engie dans un communiqué.
Il vise la production de 640 tonnes d'hydrogène vert chaque année, à partir de 2025, qui sera entièrement utilisé par une usine australienne d'ammoniac appartenant au fabricant d'engrais norvégien Yara, ainsi décarbonée.
Plus largement le projet vise aussi à "permettre le développement d'un hub d'hydrogène vert qui desservira les marchés locaux et d'exportation, indique Engie.
Le groupe français Technip Energies a également annoncé vendredi qu'il avait remporté un contrat "d'ingénierie, fourniture d'équipements, construction et mise en service" sur le projet, en consortium avec l'australien Monford Group. Technip Energies interviendra sur l'usine d'électrolyse et Monford Group sur le parc photovoltaïque.
La construction va démarrer en novembre 2022 pour une mise en service prévue fin 2024. Mitsui possède 28% des parts de la joint venture du projet Yuri, les 72% étant détenus par Engie qui est intégrateur de l'ensemble. Le projet permettra de "partager les connaissances et l'expérience" et "d'accélérer le développement de l'industrie de l'hydrogène en Australie" tout en "démontrant les possibilités d'intégration des électrolyseurs dans des sites de production d'ammoniac", indique Engie.
Au total, Engie a annoncé un objectif de capacité de production mondiale d'hydrogène de l'équivalent de 4 GW par an d'ici 2030.