Comment faire en sorte que les gestes de sécurité simples – mettre son casque et autres équipements de sécurité sur le chantier, garer son véhicule à un emplacement dédié afin qu’il ne gêne pas la circulation, etc. – soient respectés, sans pour autant passer tout son temps à surveiller les intervenants ? Voici une question à laquelle Kooping souhaite répondre avec une solution qui implique la mise en place de caméras sur les zones problématiques.
Au lieu de tenter de sensibiliser salariés et autres intervenants sur les dangers qui peuvent survenir "en général", Kooping propose de compiler des statistiques sur les comportements à risques sur les lieux de travails et chantiers de ses clients afin de mieux cibler leurs campagnes de prévention.
Pour cela, Kooping installe des caméras de vidéosurveillance et une box dédiée qui récupère les flux vidéo et qui transmet les données à la start-up. Cette dernière traitera et analysera les données. Ainsi, on obtient au bout de seulement une semaine d’utilisation des statistiques que l’on peut exploiter afin de faire évoluer les comportements à risque. Bien évidemment, les statistiques s’affineront au fil du temps et il sera possible de visualiser les éventuels progrès réalisés grace aux campagnes de prévention utilisées.
Par exemple, si on remarque que les équipements de sécurité (casques, gants, masques…) ne sont plus portés passé une certaine heure le vendredi après-midi, où qu’il y a une tendance à mal se garer lorsqu’on arrive de nuit sur un chantier, on pourra insister sur la bonne conduite à tenir à ces horaires précis.
A savoir : personne n’a besoin de visionner les vidéos, c’est l’intelligence artificielle qui analyse les flux afin de compiler les statistiques. Un argument de taille pour ceux qui redoutent la vidéosurveillance. Ensuite, l'analyse complète, sous forme de diagrammes disponible sur une plateforme, sera transmise à l’entreprise cliente qui pourra ainsi chercher des solutions pour limiter les comportements à risques.
Ces statistiques permettront de faire passer des messages de sécurité au bon moment, plutôt que de pointer du doigt une personne en particulier. "Attention 65% d’entre vous ne portent plus leur casque le vendredi après-midi", par exemple. Un message qui aura de grande chance d’être mieux accepté que si des noms étaient cités.
Pour plus d'infos, voir le site de Kooping.
Nos prochains articles sur la sécurité des chantiers porteront sur les starts-up Moten Technologies, Consultaway et Deep Care, et Adok le Hub Tactile.