Le premier permis, dit de "Chaudes Aigues-Coren", est situé dans le Cantal et la Lozère à proximité de la station thermale réputée pour ses eaux chaudes naturelles. Il a été attribué à la société Electerre de France, précise la ministre dans un communiqué.
Le second, dit de "Pau-Tarbes", est situé dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées et a été délivré à Fonroche Géothermie pour identifier des sites favorables.La géothermie à haute température (plus de 150 degrés) consiste à prélever des eaux naturellement chaudes à grande profondeur et d'en extraire la chaleur afin de produire de l'électricité ou du chauffage.
Le ministère précise bien qu'il ne s'agit d'utiliser que des nappes ou des zones fracturées souterraines qui existent déjà, "sans créer de nouvelles fractures" (ce qui nécessiterait l'usage de la technique de la fracturation hydraulique bannie pour le gaz de schiste).
"La géothermie permet de produire de l'énergie à partir de ressources renouvelables et sans aucune émission. C'est une filière qui doit être encouragée et soutenue", déclare Mme Batho.
En 2011, la géothermie a permis d'éviter de consommer l'équivalent énergétique de 440.000 tonnes de pétrole, essentiellement comme moyen de chauffage (notamment en région parisienne).
La production d'électricité reste elle minime (environ 0,1% de la production d'électricité renouvelable en France), selon le ministère. Mais un "nombre croissant" de demandes de permis a été déposé. Dix-huit demandes de permis de recherche sont en cours d'instruction, selon le ministère.
Source : batirama.com / AFP