Lutter contre le problème d'emploi, passera par la formation pour le Président de la République, en visite officielle dans le Loir et cher, qui veut accélérer le rythme sans attendre la négociation sociale sur le sujet en juillet.
Selon le chef de l'Etat, "l'objectif" de la réforme de la formation professionnelle est de permettre "qu'un chômeur sur deux se voit proposer une formation dans un délai de deux mois" après la perte de son emploi. Pour l'instant, cette proportion n'est que de 1 sur 4.
Du coup, "le système de formation doit être modernisé, car c'est un atout dans la lutte contre le chômage. Ce qui compte c'est de savoir qui va pourvoir bénéficier d'une bonne formation" a ajouté le président.
Le chef de l’Etat, accompagné de Michel Sapin, ministre du Travail et Thierry Repentin, ministre chargé de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage ont visité le centre de formation des apprentis BTP de Blois et signé le premier contrat de génération.
Le CFA du BTP de Blois a en effet élaboré un projet d’avenir pour la formation en alternance dans le BTP, axé sur l’action « Financement de l’économie sociale et solidaire ». Un projet qui s’inscrit dans le cadre du « Programme d’Investissement d’avenir » lancé en 2010 et ayant pour objectif d’améliorer l’offre de formation en France.
Le CFA prévoit l’ouverture d’un nouveau centre de formation en 2016. Il devrait accueillir près de 1 100 jeunes en formation, contre 800 aujourd’hui, dans trois filières d’excellence : le bois, l’enveloppe du bâtiment et le patrimoine bâti.
Le chef de l'Etat a affirmé vouloir "imposer de nouvelles règles" concernant la taxe d'apprentissage. Celle-ci "doit être entièrement consacrée à l'apprentissage" a-t-il lancé. Sur les deux milliards que rapporte chaque année la taxe d'apprentissage, près des deux tiers (62%) sont effectivement affectés à l'apprentissage proprement dit.
Le reste va à des établissements d'enseignement secondaire ou supérieur publics et privés ainsi qu'à des structures comme les écoles de la 2e chance. Ce problème, connu depuis de longues années, est régulièrement soulevé par les responsables politiques. Mais, personne n'a osé encore s'attaquer à cette réforme...
Source : batirama.com
argent
Magique : on revient aux formations individualisées des années 80-90, époque bénie de l'accompagnement des chômeurs et des personnes en reconversion. Si ce n'est pas cela, le Président a dit n'importe quoi. Dans les organismes de formation (comme le notre, pourtant très flexible et adaptatif) on ne démarre pas un stage, dans la filière voulue, en un lieu voulu, à une date voulue, toutes conditions qui devraient être réunies pour pouvoir répondre à la promesse d'un chômeur sur deux en stage au bout de deux mois. Le problème des énarques, président ou pas, c'est qu'ils n'ont jamais été DANS la réalité. Ils la survolent en satellite et décident de tout à partir de leurs photos aériennes.