"C'est un signal positif à double titre : pour les Franciliens, pour qui ce projet promet, en modernisant le réseau de transport, de rendre le territoire compétitif à l'échelle internationale et de renforcer l'attractivité des pôles de développement économique; pour les entreprises de Travaux Publics qui sont fortement mobilisées sur ce projet", a déclaré Patrick Bernasconi, président de la FNTP.
La FNTP se réjouit "de l'adoption d'un échéancier précis avec des points d'étape" et du "démarrage des travaux dès 2015". "La profession est parfaitement capable de construire l'infrastructure dans les meilleurs délais.
Les entreprises françaises utilisent en effet régulièrement une vingtaine de tunneliers, d'un diamètre supérieur à 4 mètres, (...) et sont en mesure de mobiliser aisément les 6 à 10 tunneliers nécessaires à la réalisation du Grand Paris Express", souligne la FNTP.
La fédération patronale souligne que "ce sont en effet pas moins de 10.000 emplois non délocalisables qui seront concernés chaque année, durant la durée des travaux, dans les métiers des travaux publics".
Ce "Nouveau Grand Paris" - qui tente de se démarquer du "Grand Paris" de l'ère Sarkozy - est "d'une ambition sans précédent et il est financé", a affirmé Jean-Marc Ayrault, devant un parterre d'élus et de décideurs économiques à l'université de Marne-la-Vallée.
L'objectif fixé est de débuter "dès 2015" les premiers travaux, ceux de la ligne reliant Noisy-Champs au Pont-de-Sèvres, la rocade principale qui passe en zone très dense et qui doit soulager au plus vite le coeur de Paris.
Source : batirama.com / AFP