L'architecte de 38 ans, fondateur du cabinet Bjarke Ingels Groups (BIG), a été choisi à l'issue d'une consultation internationale "pour l'originalité et la modernité de son projet", "pleinement intégré dans le paysage", a expliqué Christophe Dalstein, directeur du projet chez Immochan.
Quatre cabinets d'architectes avaient été sollicités pour la réalisation de ce projet, lancé en 2010 par le groupe de distribution et le maire de Gonesse, Jean-Pierre Blazy (PS), dont deux Français (Manuelle Gautrand et Valode et Pistre), un Norvégien (Snohetta) et l'agence BIG.
A la fois centre commercial, espace de loisirs et pôle culturel, Europa City verra le jour à l'horizon 2025, sur un vaste terrain de 80 hectares situé au coeur de l'espace agricole du triangle de Gonesse, entre Paris et Roissy-CDG. Son coût est évalué à 2 milliards d'euros.
"Le site s'articulera autour d'un long boulevard circulaire, accessible aux modes de transports doux, qui s'enroulera autour d'une place centrale", a expliqué Bjarke Ingels, qui loue la "qualité du site", "idéalement placé".
"Le toit sera végétalisé, avec des sortes de collines, en fonction de la topographie des bâtiments situés en dessous. Il y aura des rues à ciel ouvert ou inspirées des passages couverts parisiens", a-t-il ajouté.
Le futur complexe, desservi par le prolongement du RER D et une station du futur Grand Paris Express, pourrait accueillir quelque 500 boutiques, une douzaine d'hôtels, des restaurants, mais aussi un parc d'attraction à thème, un parc aquatique et un parc à neige.
Les promoteurs du projet prévoient également la construction de plus de 50.000 m2 dédiés à la culture, dont un espace "dédié aux expositions d'envergure internationale", deux salles de spectacle, un chapiteau de cirque de 1.000 à 2.000 places et un centre culturel.
D'après une étude dévoilée en décembre 2011, Europa City pourrait entraîner la création de quelque 17.500 emplois pérennes, répartis entre 11.500 directs et 6.000 indirects. Quelque 18.000 emplois supplémentaires seraient par ailleurs créés durant les travaux.
Selon Immochan, le futur complexe, critiqué par les associations environnementales, qui dénoncent le gigantisme du projet, pourrait accueillir près de 30 millions de visiteurs par an.
Source : batirama.com / AFP