La centrale photovoltaïque couvre une surface de 3 500 m2, ce qui la place "au premier rang des centrales photovoltaïques urbaines de France", selon le dossier de presse de la mairie. La Ville s'est fixée pour objectif dans son Plan Climat d'atteindre 25% d'énergie renouvelable et de récupération à Paris d'ici 2020.
L'installation, qui ne devait initialement pas peser sur les finances de la Ville, lui aura finalement coûté ainsi qu'à la Semaest (société d'économie mixte de la ville) 1,9 million d'euros TTC, en raison de la baisse du prix de rachat de l'électricité d'origine photovoltaïque sous le précédent gouvernement.
"Pour pallier le désengagement de l'Etat, signifié à l'époque par la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, la Ville et la Semaest ont dû assumer un surcoût de presque trois millions d'euros pour permettre au premier bâtiment à énergie positive de Paris de voir le jour", dénonce le maire de Paris sur son blog.
La somme de trois millions correspond à ce qui avait été inscrit dans la délibération initiale de la Ville, avant la conclusion du marché public avec la société ArmorGreen.
La conseillère de Paris UMP Roxane Decorte a contesté cette vision, en soulignant que le projet porté par la Ville de Paris avait remporté un appel d'offre lancé par Nathalie Kosciusko-Morizet, et bénéficié dans ce cadre "d'un financement public, sous forme d'un prix de rachat préférentiel de l'électricité".
L'équipe municipale s'était fixée en 2008 l'installation de 200.000 panneaux solaires à Paris en cours de mandature. Selon l'adjoint en charge de l'Environnement René Dutrey (EELV), "on en est aujourd'hui à 25.000m2".
L'ensemble des programmes en cours de réalisation devrait permettre d'atteindre 45.000 à 50.000m2 d'ici un an, a-t-il précisé.La Halle Pajol réhabilitée, qui doit accueillir des commerces, une auberge de jeunesse, une salle de spectacle et une bibliothèque, sera livrée au second semestre 2013.
Source : batirama.com / AFP