En octobre dernier, M. Delevoye avait suggéré "de manière un peu provocante" d'édifier des villages de bungalows pour les mal-logés. "A ma grande surprise, j'ai reçu dans les 48 heures de nombreuses réponses de promoteurs et d'associations qui disaient avoir des solutions", a-t-il déclaré à l'issue d'une visite au foyer Adoma de Fresnes (Val-de-Marne).
Ce groupe de travail permettra de "dégager des pistes de réflexion pour offrir aux pouvoirs publics des solutions concrètes" en matière de logement et "quitter le champ de l'idéologie", a-t-il précisé. Ainsi, M. Delevoye a appelé à alléger les innombrables normes administratives qui constituent autant de freins à la construction.
"A société nouvelle, réponse nouvelle. Actuellement, on applique des remèdes d'hier à des problèmes d'aujourd'hui", a-t-il déclaré, estimant que les normes n'étaient plus adaptées aux situations individuelles.
"Aujourd'hui la société n'offre plus d'emplois à tous et un emploi ne garantit plus un logement, des gens qui travaillent dorment dans leurs voitures, les couples explosent...", a-t-il rappelé. "Il faut donc essayer de sécuriser les parcours locatifs dans des parcours personnels de plus en plus instables.
"Présent aux côtés de M. Delevoye, le président de la société Adoma Bruno Arbouet a appelé "à faire preuve d'imagination" pour construire plus de logements sociaux malgré la baisse des crédits publics.
"Est-ce qu'on est capable de faire des logements low cost, c'est-à-dire des logements où on est sûr de la qualité mais avec des prix plus bas ? Notre pays a les ressources intellectuelles" pour relever ce défi, a-t-il estimé.
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Si on voulait on pourrait faire beaucoup de choses pour le logement. Mais cela n’intéresse personne, il y a beaucoup de "vautours" qui se font de l'argent sur le dos des plus pauvres. Tout le monde le sait, mais nous sommes assez égoïstes, pour regarder tous dans le même sens. Tout le monde a besoin de se loger alors on est prêt à louer des taudis pour essayer d'assurer le minimum de bien être à sa famille. Si cet argent allait au remboursement de son logement? Oui je sais je suis "Utopiste", je crois que le monde peut se réveiller et décider de s'unir pour changer tout cela......