"L'acte de naissance du Téléval a été signé ce 26 septembre 2013", a déclaré mardi le président (PCF) du Conseil général du Val-de-Marne Christian Favier, en ouverture d'un colloque sur le transport par câble.Ce téléphérique urbain, qui devrait être long de 4,4 kilomètres et coûter 72 millions d'euros, reliera Créteil à Villeneuve-Saint-Georges, en survolant les très nombreuses voies de chemin de fer qui passent à cet endroit, ainsi que la RN406.
En bus, cette liaison "comporte des franchissements compliqués et coûteux aussi", a expliqué lors d'une conférence de presse Pierre Serne, vice-président de la région Ile-de-France en charge des transports et vice-président du Stif. Selon lui, le téléphérique urbain "trouvera sa pertinence si les correspondances sont bien réussies".
L'objectif est "d'intégrer (le Téléval) au réseau francilien de transports". Il faudra donc qu'il puisse être emprunté avec le même titre de transport que les autres modes de transports, a ajouté Marc Thiberville, vice-président du Conseil général en charge des transports. "Les premières études montrent que les coûts d'exploitation seraient les mêmes que ceux d'un bus", a-t-il encore commenté.
"Les résultats des études conduites par le Stif montrent que le transport par câble peut être une solution adaptée pour des territoires à fortes contraintes (fort dénivelé, obstacles à franchir...)."A terme, le téléphérique viendra donc compléter l'offre de transport proposée aux Franciliens: train, métro, bus ou tramway", a commenté auprès de l'AFP Jean-Paul Huchon, président de la Région Île-de-France et président du Conseil du STIF.
Si le Téléval devrait être le premier téléphérique urbain d'Ile-de-France, plusieurs autres villes françaises en ont également un en projet. Les plus avancés sont ceux de Brest, prévu pour 2015, et de Toulouse, qui devrait voir le jour en 2017. Celui de Grenoble, initialement prévu pour 2014, a été repoussé.
Aix-en-Provence, Marseille, Boulogne-sur-Mer, Orléans, Beauvais et Toulon ont déposé leurs dossiers pour recevoir des financements de l'État dans le cadre du troisième appel à projets de transports en commun en site propre, issu du Grenelle de l'Environnement et clos mi-septembre.