Pas d'augmentation des taxes sur le gaz promet la porte-parole du gouvernement
"Pas d'augmentation des taxes sur le gaz", assure la porte-parole du gouvernement, taclant au passage la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher qui, elle, avait évoqué cette possibilité.
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"Il n'y aura pas d'augmentation des taxes sur le gaz", a assuré dimanche la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, corrigeant une nouvelle fois une déclaration de la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, qui avait évoqué vendredi cette possibilité par voie d'amendement au projet de loi de finances.
Elle l'a réassuré ce jeudi sur Sud Radio face à Jean-Jacques Bourdin.
Une taxe qui avait déjà doublé en 2023
Cette taxe "a doublé en début d'année dernière, elle a déjà augmenté", a argumenté Maud Bregeon, évoquant sur BFMTV un "arbitrage" du Premier ministre Michel Barnier sur cette question. L'augmentation de cette taxe intervenue au 1er janvier 2024 avait acté la sortie du bouclier tarifaire sur le gaz mis en place pendant la crise énergétique à partir de fin 2021, et ce afin d'éviter de trop fortes hausses des factures des consommateurs.
Vendredi 11 octobre, lors d'une conférence de presse, la ministre Agnès Pannier-Runacher avait indiqué que le gouvernement étudiait par voie d'amendement la possibilité d'augmenter la fiscalité du gaz, une énergie fossile qui contribue au réchauffement climatique. "L'enjeu est également de travailler sur les niches brunes au travers de l'augmentation du malus automobile, au travers de la suppression du taux réduit de TVA à 5,5 % sur l'installation de chaudières à énergies fossiles et enfin, par voie d'amendement gouvernemental, au travers d'une hausse de la fiscalité sur les billets d'avion et sur le gaz", avait-t-elle déclaré. Agnès Pannier-Runacher justifiait les hypothèses formulées par la nécessité de "donner des signaux de prix cohérents entre solutions carbonées et solutions décarbonées". Une façon de différencier les usages du gaz de ceux de l'électricité, essentiellement d'origine bas carbone en France en raison de son parc nucléaire.
Des déclarations contredites dès le lendemain
Les déclarations de la ministre avaient été contredites dès le lendemain, samedi 12 octobre, donc, par le ministre du Budget Laurent Saint-Martin, qui a dit n'y être "pas favorable", précisant que le projet de loi de finances présenté cette semaine ne contenait pas de "hausse de fiscalité sur le gaz".
Contacté par l'AFP, l'entourage du ministre délégué à l'Industrie, Marc Ferracci, indique de son côté qu'"il [le ministre] est sur la même position que Matignon".
Agnès Pannier-Runacher "a simplement explicité ce qui est dans les annonces du gouvernement, telles que présentées dans le dossier de presse" du projet de loi de finances, sous l'intitulé "mesures par amendement (billets d'avions, énergies fossiles)", avait réagi son cabinet samedi auprès de l'AFP, réitérant dimanche par : "Comme la ministre l'a dit vendredi, la discussion parlementaire sera l'occasion d'aller plus loin pour verdir notre fiscalité, à la fois s'agissant de l'aviation et des énergies fossiles. C'est ce qui est indiqué dans le dossier de presse du PLF".
Quid de la facture d'électricité ?
Maud Brégeon a par ailleurs rappelé que le gouvernement s'engageait dans son projet de budget à "contenir une augmentation" de la facture d'électricité, malgré un rehaussement de taxes prévu dans le texte.
Le gouvernement a promis dans son projet de loi de finances de garantir une baisse de 9 % de la facture pour les abonnés au tarif réglementé de l'électricité (ou en contrat indexé sur ce tarif), ce qui représente 76 % des ménages. Selon le médiateur national de l'énergie, les autres ménages en offres de marchés verraient quant à eux leur facture augmenter par rapport à aujourd'hui, mais ils bénéficient déjà actuellement d'offres "bien moins cher que le tarif réglementé" (inférieures d'environ 20 %).
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de nombreux particuliers se chauffent encore au gaz et même lorqu'ils disposent également d'une climatisation réversible air-air, continuent à utiliser leur chaudière au gaz bien plus économique que leur climatisation réversible de la fin de l'automne au milieu du printemps, au moins dans la partie nord et centre+nord-est de la France. La France a faillit manquer d'électricité récemment et les nouvelles centrales nucléaires permettant d'éviter une pénurie d'électricité l'hivers ne seront opérationnelles que dans 8 ans ! Est t'il responsable d'inciter les français à passer au "tout électrique" lorsque l'on a pas assez d'électricité l'hiver ? Mais ils utiliseront les compteurs électriques Linky des particuliers pour leur couper autoritairement le chauffage l'hivers lorsque nous manquerons d'électricité en phase avec le discours des écolos punitifs qui souhaitent la privation et un retour à l'âge des cavernes avant "la guerre du feu" ... Laissons travailler sereinement nos scientifiques et ingénieurs pendant les 20 prochaines années avant de bénéficier de sources d'énergie bon marché électrique (fusion nucléaire) pour notre chauffage et thermiques (hydrogène) pour nos voitures et avions, quitte à supporter quelques degrés de plus pendant les 50 prochaines années, ce qui en France aura aussi beaucoup d'avantages...