La subvention de 150 millions d'euros octroyée par les autorités françaises à la société Aéroports du Grand Ouest, filiale du groupe Vinci, pour la réalisation de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes "est compatible avec les règles de l'UE relatives aux aides d'Etat", a estimé la Commission européenne dans un communiqué.
"Le projet (d'aéroport) permettra notamment d'améliorer la desserte régionale sans entraîner une distorsion indue de la concurrence dans le marché intérieur européen", a indiqué la Commission, gardienne de la concurrence en Europe.
Ce projet d'aéroport "contribue à la réalisation d'un objectif d'intérêt commun en répondant à la saturation des infrastructures existantes", a insisté la Commission. Bruxelles porte ainsi un nouveau coup dur aux opposants à ce projet d'aéroport.
En septembre, la Commission avait renoncé à ouvrir une procédure d'infraction contre la France comme le demandaient les opposants au projet. Le dossier n'est cependant pas clos et la Commission cherche toujours à s'assurer que le projet d'aéroport est compatible avec la législation européenne en matière environnementale.
L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes devrait théoriquement être mis en service en 2017 pour remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique. Mais les travaux préparatoires ont déjà pris un an de retard.